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Bienvenue à ceux que l'on entends jamais et qui maintenant ont quelque chose à dire



dimanche 12 décembre 2010

Vous ne m'avez pas donné la parole... alors je la prends.

Vous ne m’avez pas donné la parole …alors je la prends.

  Hé !  Si j’étais sur un plateau de télévision… chiche ?

Il y a trop longtemps que j’en ai envie, trop longtemps que j’ai des choses à dire…trop longtemps que j’écoute, que je fais des commentaires devant mon poste de télé  dans mon salon…
Il y a trop longtemps que je vous écoute, sans jamais pouvoir vous interrompre ; aujourd’hui c’est à moi de parler, merci de m’écouter même si vous avez envie de me couper la parole à chaque phrase.
Je sais… ce que je vais vous dire va vous déranger, va parfois vous étonner, voir même vous irriter et souvent vous offusquer.
Vous êtes dans le paraître dans le superficiel.
Vous avez trop longtemps entendu des idées et des phases formatées, pré mâchées, du prêt à penser ; avec le langage qui va avec : ‘le politiquement correct’, le verbiage diplomatique et la langue de bois.
Je vous garantie que ça va vous changer, d’entendre pour une fois la vérité, affirmer dans un langage vrai, sans compromis ni compromission…car j’ai la chance de ne pas être tenu en laisse; ni par le pouvoir, ni par l’argent…mais de pouvoir m’exprimer librement dans un langage direct …, mais surtout rien ne peut m’obliger à dire autre chose que ce que je pense.

 Je revendique la ‘ libre expression’ ; car je suis un homme debout…un homme libre.

Heureusement que ceci est une fiction, car je ne serai jamais invité sur un plateau télé, je ne peux que porter mon plateau-télé…au salon.
Ce soir c’est un débat politique ;  merci de m’avoir invité…j’ai la chance d’avoir devant moi, derrière moi, sur le côté (on en met partout maintenant), l’émission s’appelle « touslesfeuxsontaurouge », (où sont les ‘face à face’ d’antant), des hommes politiques ; mais aussi des éminents économistes, des savants, des journalistes, des politologues, des responsables syndicaux et puis ne mégotons pas rajoutons pour la bonne mesure  quelques représentants des instituts de sondage  c’est primordial pour la crédibilité, car aujourd’hui le pouvoir semble leur donner beaucoup d’importance.

Le débat qui va démarrer risque d’être animé, car le décor est grandiose. Imaginez que nous sommes en pleine crise, non pas celle de 29, celle beaucoup plus importante, celle du 21éme siècle, celle dont on a pu dire qu’une génération entière à été sacrifié, imaginé que vous arrivez à la retraite sans avoir connu autre chose que la crise, que des périodes de travail courtes ou à temps partiel, entrecoupé de période de chômage ou de stage, les caisses de l’état étant vide, les banques aux aboies, les grands- parents puisant dans les dernières réserves du patrimoine pour aider leurs enfants et petits-enfants pour manger et se loger.
Imaginez que les ressources de la planète soient épuisées et qu’une immense menace écologique est déjà installée depuis de nombreuses décennies bien qu’au début certaines frileuses intentions de réduire nos émissions de gaz à effet de serre ont été proclamées… mais sont restées « lettres mortes ».
Vous avez raison devant un tel décor on a plutôt envie de changer de chaîne !!!
Déconnez pas!, c’est ma seule et unique chance de pouvoir m’exprimer devant autant de téléspectateurs avant le déluge final. Faire un débat avec les pieds dans l’eau ! Non ! C’est impossible.
De toute façon vous ne pouvez pas changer, il ne reste plus qu’une chaîne aujourd’hui, les chaînes privés n’étant plus rentables, il ne reste que celle du Président. Merci d’avoir choisi de rester avec moi sur       celle-ci…

Ce texte écrit par un homme qui ne connaîssait pas les bienfaits d’internet sera un fil conducteur pour tous ceux qui veulent s’exprimer…

Aujourd’hui vous pouvez, aujourd’hui vous devez… ici ou ailleurs mais faîtes le;
      car vous êtes aussi :  des           hommes libres

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