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Aurélien Bernier et le M'PEP appellent à la désobéissance européenne

Laurent Pinsolle - Blogueur associé | Dimanche 14 Août 2011 à 13:01 | Lu 6314 fois

Laurent Pinsolle a compulsé l'ouvrage d'Aurélien Bernier, membre du M’PEP, parti politique rassemblant d’anciens membres d’Attac désireux de passer à l’action politique, dans lequel il lance un appel à la désobéissance européenne.


Je ne connaissais pas vraiment le M’PEP avant d’être allé à un colloque passionnant qu’ils organisaient sur la question européenne en juin dernier. L’occasion d’acheter le dernier livre du porte-parole du mouvement, Aurélien Bernier, « Désobéissons à l’Union européenne ».

Une vraie communauté de pensée

Il faut être clair, au sujet de l’Europe, je n’ai pas trouvé l’épaisseur d’un papier à cigarette entre les idées du M’PEP et les nôtres. Naturellement, sur d’autres questions, nous pouvons diverger (encore que, beaucoup moins qu’on ne pourrait le croire), mais l’ensemble de l’analyse de l’auteur sur les carences de l’Europe qui s’est construite depuis l’Acte Unique rejoint complètement la mienne, comme peuvent l’attester les très nombreuses notes consacrées à ce sujet sur le blog.

Aurélien Bernier commence par évoquer les « non » français (à 54,7%) et hollandais (à 61,6%) du printemps 2005 pour regretter une « victoire gâchée ». Il dénonce cette Europe qui « interdit toute mesure contraire aux intérêts des transnationales et des marchés financiers ». Il souligne que les plans européens « ne relèvent en rien de la solidarité entre Etats européens, (ils) assurent d’abord et avant tout aux banques et aux investisseurs qu’ils sauveront leurs mises ».

Il affirme très pertinemment que « les déficits et la dette publics créés par l’eurolibéralisme justifient d’aller encore plus loin dans l’eurolibéralisme ». Il dénonce « l’échec de la gauche de gouvernement qui entend pratiquer l’alternance mais ne propose aucune alternative » et « un ordre juridique qui ne repose sur aucune légitimité populaire, qui prétend planifier une politique invariable, (…) qui ne laisse plus aucune place pour d’autres politiques économiques, sociales ou environnementales ».

Une forteresse ultralibérale et anti-démocratique

En 1957, Pierre Mendès-France disait de la CEE : « Le projet du marché commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du 20ème siècle selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes : soit elle recourt à une dictature interne (…) soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique exercera en réalité la puissance publique ».

Aujourd’hui, non seulement « toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les Etats membres en entre Etats membres et les pays tiers sont interdites », mais « l’unanimité est requise pour l’adoption de mesures (…) qui constituent un pas en arrière dans le droit communautaire en ce qui concerne la libéralisation des mouvements de capitaux à destination ou en provenance de pays tiers ». En clair, le Luxembourg pourrait empêcher tout pays de restreindre les mouvements de capitaux !

Pour l’auteur, l’Acte Unique marque un tournant avec la liberté de circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux, et qui fera dire à Margaret Thatcher qu’il « ravive la finalité libérale, libre-échangiste et dérégulatrice (du traité de Rome) ». Il note que la Cour de Justice Européenne a imposé une régression du droit social, en permettant par exemple à une entreprise polonaise installée en Allemagne de verser des salaires inférieurs au salaire minimum allemand !

Développant la genèse du projet européen, il cite Jean Monnet : « au point de vue économique, il est essentiel que soit empêchée dès l’origine la reconstitution des souverainetés économiques ». Il souligne à quel point les discours dominant caricature le débat en opposant « d’un côté, les affreux nationalistes rétrogrades, forcément xénophobes, qui refusent la construction européenne, et de l’autre, les progressistes ouverts et bardés de sentiments généreux qui la soutiennent ».

Aurélien Bernier dénonce « un arsenal juridique érigé contre les peuples » et note la lente insidieuse dérive qui a fait prévaloir le droit européen sur les droits nationaux, y compris les Constitutions ! Il souligne qu’un nouveau gouvernement « ne peut pas mettre en œuvre une législation qui contreviendrait aux principes de l’Union » ! Pour lui, « il en est fini de la souveraineté pleine et entière du législateur français ». Il note qu’en Allemagne la cour de Karlsruhe a refusé cet engrenage en juin 2009.

L’auteur reprend l’exemple des OGM (que j’ai souvent traité sur le blog ) pour démontrer le caractère anti-démocratique de cette Europe qui prétend imposer la volonté des technocrates à la majorité des Etats.

Source : Aurélien Bernier et le M’PEP, « Désobéissons à l’Union Européenne », 1001 Nuits





Merci Mr Bernier d’avoir synthétisé la pensée du peuple Français… 

et des peuples Européens !!!

Vous permettez à tous ceux qui confusément (par manque de connaissance, d’information et d’éducation politique*) rejette l’Europe dans sa globalité, de s’apercevoir que si l’Europe doit être réformée c’est en réalité le capitalisme néolibéral qui doit être éradiqué et les institutions qui lui permettent d’exister d’être impitoyablement purgé de toutes dérives antidémocratiques.

*Celle-ci devrait être réalisé par des hommes politiques et des journalistes « libres ».

Je suis sûr que les citoyens passeront à l’action…
           ...à l’heure des choix.

                                                                                    librerumeur


Tribune parue dans Le Figaro du lundi 22 août 2011


L’Unité nationale, oui, mais pour un changement juste et efficace



Monsieur le premier ministre, vous n’avez pas tort lorsque vous écrivez que nous avons une responsabilité majeure, nous responsables politiques, de tous bords, pour sortir la France de la crise.

Vous le savez aussi, les Français sont inquiets et ne croient plus aux discours politiques. Ils voient aussi se creuser les inégalités alors que les dégâts d’une mondialisation anarchique pèsent toujours sur les mêmes, et notamment sur les salariés qui perdent leur emploi.

Je suis certaine que vous partagez l’idée que, pour justifier une unité nationale aux yeux des Français, il faut que la décision qu’elle porte soit efficace et honnête. Est-ce efficace d’inscrire dans la Constitution l’objectif de maîtriser le déficit public sans dire aux Français qui va payer ? Pouvez-vous nous dire quelle sera la sanction au non-respect de cette règle ?

L’engagement de limiter le déficit à 3 % du PIB en 2013 a été de toute façon pris dans un sommet passé. Alors pourquoi ferait-on croire aux Français qu’il s’agit là d’un engagement nouveau ? Est-ce honnête d’attendre la fin du quinquennat pour poser les règles d’une gestion des dépenses publiques ?

Si oui, pouvez-vous affirmer que, si cette règle de la maîtrise du déficit avait été posée en 2007, vous auriez pu engager les dépenses suivantes : bouclier fiscal, allègement de l’ISF, exonération des heures supplémentaires, création de niches fiscales et sociales ?

Chaque année, les seuls allègements fiscaux ont coûté aux Français 10 milliards d’euros et le déficit public a doublé en quatre ans. A cette question s’ajoute celle des réformes qui n’ont pas été faites et qui pourraient utilement contribuer au redressement de nos comptes : la lutte contre la fraude fiscale, évaluée à quarante milliards d’euros, l’équité fiscale entre les entreprises du CAC 40, qui ne payent pas plus que 8 % d’impôts en moyenne, et les PME qui en paient plus de 30 % alors qu’elles ont créé 80 % des emplois. Il ne serait donc guère honnête, de la part de l'opposition, de faire croire aux Français, en votant cette barrière de papier, que tout est rentré dans l'ordre.

Car un ordre injuste fait rage, alimenté par la voracité du marché financier que rien n'arrête. Vous savez bien que, tant que cette spéculation sauvage aura libre cours, il sera impossible de régler le problème des déficits et de la dette.

Alors que les placements financiers recherchent des rendements à deux chiffres, la croissance est au point mort. Qui paie la différence ? La fuite en avant vers « toujours moins » de services publics, de salaires, de retraite, de santé, d'école est sans issue, si ce n'est la révolte des peuples qui n'acceptent plus l'inertie des gouvernants pour que les banques, au lieu de commander, soient contraintes d'obéir enfin à des règles qui les mettent au service de l'économie réelle, juste contrepartie de la gestion des dépôts des citoyens et des entreprises.

Au moment de la crise de 2008, j'avais dit qu'en contrepartie de l'aide des Etats aux banques, il fallait entrer au capital, imposer des règles prudentielles, imposer comme en Amérique latine un quota obligatoire d'utilisation des dépôts pour financer l'activité économique.

Ce n'est pas seulement une crise financière que nous devons juguler, c'est une crise de civilisation. Saisissons l'occasion de ce moment historique pour redéfinir les règles du jeu.

L'unité nationale peut se faire lorsque l'histoire nous appelle à nous engager sur un nouveau chemin comme l'a fait le Conseil National de la Résistance allant des communistes, aux gaullistes sociaux. C'est un projet de civilisation qui, à ce moment là, a été défini. Vous conviendrez que l'article budgétaire que vous voulez inscrire dans la Constitution est loin de cette ambition. Un débat loyal avec l'opposition aurait pu le permettre, mais durant ce quinquennat, à aucun moment les démocraties sociale, parlementaire et citoyenne n'auront été conviées à la définition de notre avenir commun.

En conséquence, remettons-nous au travail. Je vous propose, en complément de votre « règle d'or », les règles d'un ordre social juste pour mettre fin aux désordres injustes : désordres des banques qui dictent leur loi aux Etats et aux peuples, désordre des spéculateurs qui vampirisent la création de richesse par le travail.

Chacun le sait, le moment politique est grave. En 2008, nous sommes passés au bord du gouffre. En 2011 cela recommence, car même la moralisation promise concernant la rémunération des tradeurs n'a pas été faite.

L'occasion est unique pour la responsabilité politique de reprendre ses droits sur le système financier et de tout faire pour relancer l'activité économique.

Je vous propose, Monsieur le premier ministre, pour faire un pas vers la convergence que vous souhaitez, d'ajouter à votre « règle d'or » les règles suivantes. La règle de diamant : que le principe de justice fiscale soit aussi inscrit dans la Constitution. La règle d'argent : que l'égalité fiscale soit faite entre les entreprises du CAC 40 et les PME. La règle de fer : que soient interdites les stock-options et les surrémunérations des tradeurs. La règle d'airain : que soit interdite la spéculation sur la dette des Etats et sur les assurances qui vont avec.

Ajoutons la règle du respect : que les valeurs humaines l'emportent sur les valeurs financières et que chacun puisse vivre dignement de son salaire et de sa retraite. Enfin, la règle de bon sens : qu'un euro dépensé soit un euro utile et que toute dépense nouvelle soit gagée par une économie. Et la règle de croissance : que soit créée une banque publique de financement des PME et des stratégies industrielles capable de créer des emplois et d'augmenter les salaires.

On nous dit que rien n'est possible au niveau national ? Moi, je vous dis qu'il faut bien des pionniers pour avancer et pour entraîner. Ce n'est pas la première fois que la France montrerait le chemin. Elle le doit aux peuples indignés ou résignés. Elle reprendrait le flambeau, celui de ce grand pays, la France, qui a donné au monde les principes révolutionnaires de l'émancipation des peuples et de leur bien-être.

D'accord ?


Ségolène Royal
 
 
 
On dirait le  « langage de l’opposition »
Mais ce langage n’est pas celui du PS… ce serait plutôt un langage de la vrai Gauche  … il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il faudrait donc attendre que le peuple soit au sol, que la France soit exsangue pour commencer à entendre un langage de     

.« responsable » pour le bien-être du peuple ?
      
Je propose d’inscrire dans la constitution que tous les « politiques » soient tenus de respecter:
                          Tous les articles de la constitution,              leur mandat de représentant du peuple, de respecter toutes les lois, de respecter leurs promesses, sous peine de limogeage immédiat sans solde, de supprimer également la prescription afin de les empêcher de ce représenter.

                                                                                                                           librerumeur 





Jeudi 1er septembre2011
Paris, France


Dans cette édition :

  La dette grecque "hors de contrôle". Il va falloir que chacun assume ses responsabilités, maintenant
  Alors accrochez-vous à votre or et vos couvertures
  Isabelle Mouilleseaux

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La dette grecque "hors de contrôle". Il va falloir que chacun assume ses responsabilités, maintenantPar Isabelle Mouilleseaux, rédactrice pour l'Edito Matières Premières & Devises
Straight to the point"Les développements de cet été ont montré que nous sommes dans une nouvelle phase dangereuse. Les enjeux sont clairs : nous risquons de voir la fragile reprise dérailler. Nous devons donc agir maintenant."
Si une recapitalisation des banques privées européennes ne s'opère pas, "nous pourrions voir la crise s'étendre à des pays centraux, ou même assister à une crise de liquidité".
Christine, comme Angela, sont de ceux qui disent tout haut ce que les autres pensent tout bas. Le courage politique serait-il l'élément différenciant qui caractérise ces dames de la gente masculine, tenante de la langue de bois ?
La langue de bois est une ARME pour mieux vous anesthésierA votre avis, qui est l'un des plus gros créanciers des dettes occidentales ? Vous ! L'investisseur particulier. Via les fonds de pension, de retraite et autres assurances-vie pleines de fonds en euro...
C'est vous qui financez la gabegie des Etats depuis des décennies. Il ne faudrait pas vous faire peur... car si vous retirez vos billes comment diable les Etats vont-ils financer leur délirant train de vie ?
Christine Lagarde a raison : une crise de liquidité s'installeJ'en veux pour preuve l'envolée des CDS des banques.
Nos banques européennes sont aussi en train de perdre l'accès à l'énorme marché monétaire américain (7 000 milliards de dollars). Et les banques prêteuses ont déjà déposé 126 milliards d'euros auprès de la BCE plutôt que de prêter cet argent aux consoeurs, tant elles se méfient les unes des autres...
Le risque grec est insuffisamment provisionné par nos banques... nous dit l'Institut international des normes comptables.
Les banques françaises ont provisionné le risqué à hauteur de 21% (contre 50% par rapport à certaines banques britanniques).
21%... la pointe de l'iceberg. Sauf qu'en dessous...
... arrive ce qui devait arriver :
Désormais, la dette grecque est "hors de contrôle"C'est la commission de contrôle du budget qui nous le dit. Indépendante, on peut la croire.
Le pays ne tiendra pas ses engagements de redressement des comptes publics, engagement qui avait été la condition sine qua non pour débloquer le plan de sauvetage de la Grèce.
Malgré les efforts titanesques déployés, le déficit grec se creuse au lieu de se réduire. Et la récession anticipée pour 2011 à -3,5% devrait aller chatouiller les -5%. -7% selon certains. A tel point que le plan de sauvetage de la Grèce de plus de 100 milliards pourrait n'avoir aucun impact.
La Grèce est le tonneau des danaïdes de l'EuropeVous aurez beau combler le trou, le tonneau est percé et cela ne suffira jamais.
Alors arrêtons de jeter de l'argent par les fenêtres. Cessons cette fuite en avant perdue d'avance. Cela ne sert à rien. Il faut traiter le problème à la racine. Y a-t-il un politique courageux dans la salle ?...
Il va falloir que chacun assume ses responsabilitésCa va tanguer et rouler. Alors accrochez-vous à votre or et vos couvertures, ce n'est pas le moment de vendre.
1. Les banques doivent encaisser leurs pertes, ce qui veut dire que les investisseurs détenteurs d'obligations souveraines encaisseront leurs pertes. C'est tout de même incroyable de demander aux contribuables de payer pour les fautes des investisseurs et des banques. Non ?
Quand on investit, on prend un risque et on en assume les conséquences. Allez donc demander aux créateurs d'entreprises ce qu'ils en pensent. Ils assument les conséquences de leurs actes. Et bien en finance, ce devrait être pareil.
La Grèce fera faillite et repartira avec les compteurs à zéro.
2. Quant aux Etats en difficulté comme la France, l'Espagne, l'Italie... l'heure a sonné. Il faut payer. Augmenter les taxes, on en parle beaucoup... Mais quel silence assommant quant à la question des dépenses. Il faudra aussi réduire le train de vie de l'Etat, restructurer, optimiser et réduire les dépenses. Un volontaire ?
3. Quant à la croissance, ce n'est pas chez nous que nous la trouverons dans les prochaines années. Les entrepreneurs ont compris cela depuis longtemps : ils vont arracher la croissance là où elle se trouve, chez les émergents. Et c'est pour cela précisément que le monde de l'entreprise se porte bien, alors que les Etats occidentaux vont si mal.
Le business model allemand repose sur cette même idée : sa croissance vient des exportations et est tirée par les émergents.
Moralité :C'est tout le business model de la France qu'il va falloir revoir : comment générer de la croissance à l'avenir. Car dites-vous bien que sans croissance, pas de redistribution ni d'Etat-Providence possibles.
Et ça, personne n'en parle.

Si… NOUS , les cadres et dirigeants et nos entreprises qui constituaient le tissu économique industriel des années 80.
Nous pour qui la « valeur travail » n’était pas un vain mot. Nous qui croyons au savoir faire de nos entreprises, mais surtout de celui de nos employés, que notre esprit d’entreprise avait contribué à former.
NOUS avions alors misé davantage sur les hommes et leur formidable capacité à apprendre, avant de tomber sous le cout des financiers, de leurs groupes et de leur seule qualité:
« la rentabilité à court  terme ».
Le « savoir faire » et « le travail bien fait » n’étaient pas dans leur dictionnaire.
Aujourd’hui, il faut arrêter la « fuite en avant » et reconstituer ce tissu économique qui nous fait tant défaut, et que nos dirigeants politiques, s’ils avaient su prévoir, auraient dû préserver à tous prix.
C’est l’aveuglement de nos gouvernants qui nous conduisent en dehors du circuit… c’est eux qu’il faut licencier aujourd’hui…
OUI… la France est à genoux … mais ce n’est pas les « bons plan » qui la relèveront !!! Les plans d’aides ne servent que les banques…

NON… seuls, les hommes et leurs qualités d’adaptation, sont capables de relever le défi.
C’est l’homme qu’il faut remettre au centre de nos préoccupation et arrêter d’essayer de remplir un tonneau percé….

 



Par
Pierre-Antoine Dusoulier, président de
Yann Le Galès le 7 septembre 2011 8h20 Saxo Banque, condamne la proposition de taxe sur les transactions financières. Il dénonce également une possible taxation des banques. " La crise revient en force. Les Etats les plus vaillants ont perdu leur précieux AAA, les autres sont englués dans des déficits sans fond mettant à mal leurs partenaires. La croissance au mieux ralentit, le plus souvent s'enraye et au pire passe au négatif. Les valeurs s'évaporent, les milliards disparaissent en fumée et le chômage s'installe.
Comme le dit un économiste keynésien reconnu: " Le problème, c'est que plus personne ne gouverne...Il n' y a jamais eu de machine économique autorégulée: ce sont toujours les politiques qui, en dernière instance, ont été à la direction des affaires; il faudrait qu'ils en reprennent conscience". En effet,nos gouvernants sont à la peine face à une crise économique majeure. Mais si tout le mondes s'accorde pour un objectif commun de prospérité,de plein emploi, de liberté des échanges dans un monde idéal, il y a encore loin de la coupe aux lèvres et les moyens d'une sortie de crise manquent cruellement.
M. Tobin, prix Nobel d'économie, l'avait en effet suggéré en 1972.  Nationalisons les banques, même les libéraux le disent! Emmanuel Lévy - Marianne | Mercredi 14 Septembre 2011 à 12:01 | Lu 6993 fois

Après les économistes proches de la gauche de la gauche, comme Jacques Généreux, c'est au tour des libéraux d'en appeler à la fin du grand n'importe quoi qui règne sur la planète finance. Marc Fiorantino, «homme de marché», propose lui aussi la nationalisation (partielle) de toutes les banques françaises.




 
 
 
 
 
 




Marianne : N’est-ce pas paradoxal pour un libéral comme vous d’en appeler à nationaliser les banques ?
Marc Fiorentino : Il faut être pragmatique. Dans la situation qui est nôtre, ce n’est pas une question de choix mais de nécessité. Les banques européennes, et françaises en particuliers ont un besoin cruel de fonds propres. Elles ont beau dire le contraire, chacun sait que leur bilan se détériore au fur et à mesure que se dégrade la situation des Etats et avec elle la valeur des dettes que les établissements bancaires ont dans leurs livres. C’est cela l’origine de leur dégringolade à la bourse. Prenons un exemple : la dette grecque. Alors qu’elle se négocie en deçà de 50% de sa valeur, celle-ci est encore inscrite dans leur bilan pour des montants compris entre 80% et 100% de la valeur. Et ce qui est vrai pour la Grèce, l’est pour une série de pays de la zone euro. C’est cet écart qui explique que Christine Lagarde (ndlr : directrice générale du FMI), dise « il faut 200 milliards d’euros pour les fonds propres des banques européennes », quand celles-ci clament qu’il n’en est rien en invoquant les stress test. Mais ces stress test, c’est l’école des fans, une vaste plaisenterie.
Résultat : quelqu’un doit mettre de l’argent, et ce quelqu’un ce ne peut être que l’Etat.

Encore une entorse au libéralisme : vous souhaitez encore dégrader le déficit public ?
M. F. :
Premier bénéfice : on rassure tout le monde et notamment les déposants. Que l’on continue ainsi et la panique qui risque de se produire conduira de toute façon à une nationalisation.
Second bénéfice : le gain futur que l’Etat retirera de cette opération, idéalement dans trois ou quatre ans. Les prix des titres bancaires sont tellement dépréciés que leur marge de progression est à mon sens important, peut-être même de 100 %.
Troisième et dernier bénéfice : en entrant au capital des banques, on va enfin mettre fin à cette comédie qui n’a que trop longtemps duré. En 2008, pour faire simple, l’Etat a prêté aux banques pour une bouchée de pain, contre leur engagement à renoncer à spéculer et à se concentrer vers le financement de l’économie. Il n’en fut rien. Et surtout à ce qu’elles mettent de la clarté dans leur comptes.

Où en en sont ces promesses ?
M. F. :

Laurence Parisot, pour ne citer qu’elle, prétend que l’attaque des banques hexagonales est une opération concertée menée depuis l’autre rive de l’Atlantique. Qu’en pensez vous ?
M. F. :

Et donc de spéculer sur leur baisse ? L’AMF n’a-t-elle pas interdit les ventes à découvert sur ces titres ?
M. F. :
Marc Fiorentino précise qu’il ne compte pas modifier ses positions sur les titres des établissements qu’il évoque dans cet interview. Dernier livre paru : Sauvez votre argent ! éd. Robert Laffont, 164 pages, 13,5€
Vous rigolez. Il n’y a rien de plus simple que de contourner cette règle absurde. Pour un néophyte cela à l’air imposant, pour une structure un peu organisée, je ne parle même pas d’un gros hedge fund, c‘est un jeu d’enfant.
Je ne crois pas un instant au complot anglo-saxon. Laurence Parisot est grotesque. Si elle a des preuves qu’elle les mette sur la table. Comme je l’ai dit plus haut, il est raisonnable, rationnel même, de s’inquiéter de la solidité à court terme des banques.
Nulle part. Surtout, rien n’a changé depuis 2008 sur la clarté. Elles se plaignent aujourd’hui de se faire attaquer. Mais ce n’est que le juste prix pour leur manque de transparence. Qui possède quoi et pour combien ? Qui détient de la dette pourrie dans ses comptes ? On n’en sait rien. Comme les Allemands le demandent, et comme le refusent en cœur nos banquiers, il faut imposer aux banques de faire la lumière sur leurs comptes.
Oui, enfin non. Je m’explique : non seulement il n’y a pas d’autres acteurs capable de mettre sur la table les milliards nécessaires mais en plus, c’est une bonne affaire à plusieurs titre. A mon sens, il faut acheter 30 % de l’ensemble des banques hexagonales. Cela coûte entre 30 et 40 milliards d’euros.





Tout le monde s’accorde aujourd’hui sur la necessité de taxer les plus value financières, sachant que c’est la seule possibilité qui nous reste…
Taxer la finance … oui … mais … SI:
« Au préalable on fait le nécessaire pour qu’elle le soit réellement » .
La toute premiére mesure sera donc de régler définitivement l’impunité des paradis fiscaux, et des filiales offshores des banques nationales d’investissement; ainsi que le rétablissement du control des changes.
Il faut nationaliser pour contrôler …
« On ne peut plus accepter que
 
la finance mette les peuples sous tutelles »





  


 
 


Qui pourra sortir de son chapeau la mesure, la réglementation, la loi, la taxe ou l'incitation qui remettra les acteurs économiques en ordre de marche sur la voie de la croissance? C'est aujourd'hui la foire aux (fausses) bonnes idées.
C'est ainsi que réapparaissent les serpents de mer habituels à commencer par la taxe sur les transactions financières. L'idée est simple et populaire: deux qualités essentielles en ces temps de complexité systémique et de populisme pré-électoral: ponctionnons d'une infime proportion l'énorme masse des transactions financières. Ce serait indolore, simple, efficace, et immédiat et pourrait rapporter des milliards. L'idée n'est pas neuve, nous fêterons mêmes ses quarante ans l'an prochain.
Malheurement, cette bonne idée n'en est pas une pour des raisons aussi simples que l'idée elle-même. Premièrement, il est techniquement impossible de taxer systématiquement les transactions OTC, ou marchés de gré à gré, qui représentent l'écrasante majorité (90%) des transactions mondiales. Par nature, ces transactions sont décentralisées, se jouent des frontières, des continents et des systèmes fiscaux nationaux.
Deuxièmement, les seuls marchés véritablement "taxables" sont les bourses organisées comme le sont les marchés d'actions (Bourse de Paris ou de Londres, Wall Street ou Calcutta). Mais chacun sait que ces marchés officiels sont de plus en plus concurrencés par des plate-formes offshores et alternatives qui mettent en relation à bas coût et très discrétement acheteurs et vendeurs. Autant dire que la taxation de ces transactions ne se fera pas facilement.
Reste une solution évidente vers laquelle nous nous dirigeons: taxer encore plus les banques par qui ces transactions transitent obligatoirement. Simple, trop simple! Taxer les banques c'est les contraindre à augmenter leurs marges et donc les taux d'intérêt réels servis aux acteurs économiques... autant jeter immédiatement de l'huile sur l'incendie de la crise.
Si la taxe Tobin n'a jamais été mise en œuvre en 40 ans, il y a probablement de bonnes raisons."
Quand les « raisons » détruisent les peuples en appauvrissant les hommes alors les « raisons ne peuvent pas être de «  bonnes raisons ».  





Taxer les banques est une bonne idée









Sur Le blog de Jean-luc Mélenchon

oct 11 05

Communiqué de presse du 05/10/2011


Naufrage de Dexia : vite un pôle financier public !

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Pour la deuxième fois depuis 2008, le gouvernement français vole au secours des banquiers pyromanes de Dexia en s'apprêtant à garantir les milliards d'actifs pourris qu'ils ont accumulés.

Je refuse catégoriquement ce sauvetage irresponsable sur le dos du contribuable. C'est une incitation au vice pour tous les banquiers voyous. Je suis consterné de voir qu'il est d'ailleurs salué par une envolée des bourses tout aussi irrationnelle que les chutes des derniers jours. C'est au contraire aux actionnaires majoritairement privés de Dexia de payer les conséquences de leur voracité.

Nicolas Sarkozy et son gouvernement n'ont tiré aucune leçon de la crise de 2008 lors de laquelle ils avaient déjà renfloué la banque Dexia sans aucune contrepartie. La droite a laissé Dexia plomber les comptes des collectivités locales avec des crédits toxiques, compromettant ainsi le principal moteur de l'investissement public en France.

L'affaire Dexia démontre la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés.

Communiqué de presse du 05/10/2011

S’il fallait encore un exemple…


L'impossible sauvetage des banques
Par
Charles Sannat, directeur économique du site AuCoffre.com

Il y a plus d'un an, j'attirais l'attention de mes lecteurs sur l'aspect inévitable d'un nouveau plan de soutien au secteur financier et bancaire. Force est de constater qu'après la première intervention des Etats fin 2008/début 2009, aucune des raisons ayant conduit à cette crise n'ont été traitées.

En 2011, il arrive ce qu'il devait arriver. Les banques sont fragiles et manquent cruellement de fonds propres puisqu'elles se sont évertuées – sous l'amicale compréhension de nos gouvernants – à distribuer en dividendes et bonus ce qu'elles auraient pu conserver sous forme de réserves pour se renforcer. Souvenez-vous des grands titres de la presse financière de l'année dernière : "Record historique de bénéfices pour les Banques", "les bonus à nouveau au plus haut".

Une fois encore, nous assistons à une nationalisation des pertes mais à la privatisation des gains.
Il faut tout de même noter un changement d'envergure par rapport au climat de 2008. Il y a trois ans nous ne parlions pas, ou peu, de faillite d'Etat. Cela restait une hypothèse de travail à peine crédible. Celui qui l'évoquait était très vite taxé de "déclinologue" – Bill Bonner et Simone Wapler passaient alors pour être un peu fous à cause de leurs analyses... Bref, la réalité actuelle est que les Etats ne sont tout simplement plus en capacité d'agir et de sauver à nouveau le système bancaire.

La preuve est venue il y a quelques jours de Belgique : nos voisins belges sont désormais menacés par Moody's de dégradation de leur note en raison de leur soutien à DEXIA (BE0003796134 - DEXB). Il est important de rappeler que DEXIA est une "petite" banque. La taille de son bilan est d'environ 500 milliards d'euros. En France rien que BNP-Paribas a un bilan d'une taille supérieure à 2 000 milliards d'euros ! Nos banques sont désormais trop grosses pour être sauvées par les Etats sans entraîner ceux-ci dans leur chute...

L'accord de principe franco-allemand sur la nécessaire recapitalisation des banques achoppe encore sur la meilleure des solutions pour y parvenir ; Merkel et Sarkozy ont renvoyé les aspects concrets au prochain sommet du G20 qui se tiendra le 3 novembre prochain... Pourquoi une telle absence de solution ? Pour une raison finalement assez simple. Si les Etats prennent en charge la recapitalisation de chacune de leur banques respectives, cela aura pour conséquence quasi mécanique la dégradation, par les agences de notation, de la note des pays concernés.

La France ne veut pas de cette solution qui entraînerait une augmentation importante du coût de notre dette puisqu'une dégradation de la note conduit à une augmentation du taux d'intérêt. Donc la dette devient plus chère. Pour rappel, à ce jour, la charge de la dette – c'est-à-dire son remboursement – est de 45,4Mds d'euros ; c'est le troisième poste de dépenses et il absorbe 16,5% des recettes et 80% de l'impôt sur le revenu. Pas de chance, la France est depuis quelques jours mise sous "surveillance" par Moody's.

La France souhaiterait donc faire intervenir le FESF (fonds européen de stabilité financière). Le FESF emprunterait dans ce cas directement les sommes nécessaires à la BCE (banque centrale européenne) qui imprimerait le nombre de billets correspondants. De cette solution, les Allemands ne veulent pas, car faire fonctionner la "planche à billets" est à terme hyper inflationniste. Nos amis d'outre-Rhin restent traumatisés par la période d'hyperinflation des années 1920 qui avait conduit à l'avènement du nazisme. Ils n'accepteront cette solution qu'en dernier recours – d'ici un mois par exemple.

Encore une fois, nous n'avons plus le choix des solutions. Il ne reste plus que la monétisation, c'est-à-dire le recours massif à la planche à billets. Cela fera baisser l'euro et va renchérir le coût de nos importations dans les prochains mois à commencer par le prix du litre d'essence. Mais c'est à ce prix que le système économique et financier pourra continuer à tourner... jusqu'à l'apparition, hélas, parfaitement prévisible de nouvelles pertes du système bancaire qu'il faudra à nouveau combler.

Les banques ne peuvent pas avouer l'étendue de leurs erreurs. Elles feront tout pour sauvegarder leurs intérêts. Elles cacheront la réalité, encore une fois. Il faudra à nouveau les sauver pour la troisième fois. Sans doute en 2014, lorsque les pertes causées par la future explosion de la bulle immobilière en Europe ne pourront plus être masquées.




Face à ces banqueroutes programmées...


 

 

 

 

 

 

Voilà le véritable langage que nous attendons des hommes politiques, voilà la vérité que devraient nous servir les grands medias, au lieu de nous donner du ‘ il faut sauver la banque francobelge, et le chef de l’état s’y engage’ .

Il ne s’engage personnellement à rien du tout…

Vous avez, au combien raison, de dénoncer ce hold up sur l’argent public, il est temps que l’on arréte de s’engager à la place des français sur des opérations qui ne servent que les financiers. Les actionnaires doivent être obligés de prendre à leur compte les pertes comme ils ont pris les gains .


 C’est eux qui jouent… pas nous!!!









  
 
 
                                                                       librerumeur


Quand la Bétise prend la place de l’intelligence!!!,

Pécresse : si la France perd son triple A, c'est la faute à Hollande !

SuperNo - Blogueur associé | Mercredi 19 Octobre 2011 à 18:01 | Lu 19657 fois



L'agence de notation financière Moody's a entamé un processus de surveillance de la note qu'elle attribue aux emprunts d'Etat de la France, menacée de perdre son triple A. Valérie Pécresse s'est exprimée sur Europe 1 à ce sujet, allant jusqu'à accuser la politique « laxiste » prônée par Hollande d'être à l'origine de cette situation ! Notre blogueur associé SuperNo a profité de cette intervention inattendue pour dépeindre un portrait caustique de la ministre du budget.



Franchi, que dis-je, survolé par Valérie Pécresse, ci-devant bonimenteuse-en-chef-adjointe à l’UMP, une de ces instances clonées de perroquets élevés en batterie au 55 rue La Boétie, et dont le rôle est de squatter tous les médias pour y déverser à tout propos un tombereau de billevesées prédigérées et calibrées.

Un peu moins présente que Copé, et il faut bien le dire moins mouillée dans l’eau des piscines des intermédiaires véreux entre marchands de canons et politiciens corrompus, elle tient néanmoins honorablement son rang dès qu’il s’agit de dire dans le poste des conneries grosses comme elle (et même bien davantage car elle est plutôt svelte).

Je n’en ai pas cru mes esgourdes tout à l’heure en écoutant Europe 1 (je crois) : elle commentait l’actualité du jour, à savoir la terrible menace de la perte à terme du fameux AAA suite à la « mise sous surveillance négative » de la dette française par Moody’s, ce vampire assoiffé du sang du peuple, et qui défend l’ordre libéral et les intérêts de ses
1% de profiteurs.

Valérie Pécresse fait assurément partie de ces 1%. Fille du directeur de Bolloré Télécom, elle fit ses études secondaires à « l’Institution Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine », lieu fort bien fréquenté où elle ne risquait guère de rencontrer de prolos ni d’étrangers. C’est ainsi que curieusement, elle ne se maria pas avec un chômeur de longue durée, mais avec l’un des directeurs d’une grosse société. La rémunération de cet heureux homme a dépassé en 2009 le million d’euros, qui est venu s’ajouter au salaire non négligeable d’un ministre de la République. Il est probable que la famille Pécresse soit une des grandes gagnantes de la réforme de l’ISF, qu’elle a elle-même mise en œuvre, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

On comprend donc que Valérie Pécresse, qui depuis sa naissance n’a jamais connu le besoin, en est plus que jamais préservée, et nous ne pouvons que nous en réjouir car nous souhaitons ardemment le bonheur d’autrui.

Ce n’est hélas pas le cas des « 99% », comme par exemple les femmes de ménage décrites par Florence Aubenas dans « Le Quai de Ouistreham »… (il vient de sortir en poche, que ceux qui ne l’ont pas lu en profitent), qui subissent et de plus en plus vivement la tyrannie de la finance et la trahison des politicards.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que c’est instructif pour ceux qui l’ignoraient, bien sûr, il est toujours intéressant de situer un personnage, surtout quand il vous donne des leçons qui deviennent des ordres.

Mais aussi parce que madame Pécresse, comme son collègue nageur Copé, et comme son autre ami consumériste Chatel, sont issus de la même souche de perroquets de l’élevage UMP, et sont à ce titre chargés de bombarder à outrance notre « ami » Flanby, qui vient d’être identifié comme la seule cible qui vaille.

Bon, une fois qu’ils ont répété en boucle qu’il est mou et inexpérimenté (c’est pas un scoop, tout le monde le sait), ils tentent d’argumenter. Et c’est là qu’on se marre. Ils lui donnent des leçons de gestion ! Extraordinaire ! Des ministres sarkozystes, ceux-là même qui ont pillé les comptes publics pour les reverser à leurs semblables les nantis, creusant ainsi un déficit abyssal et inédit tout en saccageant les Services Publics des pauvres, se permettent de donner des leçons de gestion budgétaire. C’est à se pisser dessus de rire ! C’est à peu près aussi cocasse que si leur mètre à penser Sarkozy s’avisait de traiter quiconque de nain !

Mais comme si ça ne suffisait pas, Vaérie Pécresse en rajoute encore une louche. Quand Moody’s menace de dégrader la dette française, elle ne s’insurge pas. Oh, non, surtout pas, l’insurrection, c’est trop vulgaire, c’est pas ce qu’on lui a appris dans ses institutions de curetons réservées aux rupins. Ce n’est pas sur elle que l’électeur devra compter pour se lever, s’opposer et les protéger. Non, le joug ultralibéral, elle l’admet d’emblée, puisqu’il ne l’atteint pas, et qu’il préserve au contraire ses intérêts et ceux de sa clique. Son seul but est d’expliquer à ses victimes qu’elles n’ont pas le choix, qu’elles doivent se soumettre.

Par contre, elle ose cette explications proprement hallucinante : si Moody’s veut nous dégrader, c’est la faute à Flanby et à la politique « laxiste » qu’il prône !!!

On connaissait par cœur le coup du « c’est la faute à mon prédécesseur », le grand classique de tout mandat présidentiel.

Mais « c’est la faute à celui qui va nous mettre la pâtée en mai prochain », c’est en ce qui me concerne parfaitement inédit !

éàéà

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Insignifiant à force d’être excessif…!!!

Copé, Chatel, Pecresse, … sans oublié Morano dont les neurones sont sérieusement conditionnés, ne peuvent plus avoir la moindre crédibilité, à force de répétér des formules faîtes par d’autres, ils ne sont plus capable de penser par eux même; il y a vraiment de très gros inconvénients à privilégier l’utilisation d’un seul cerveau qui dicte aux autres membres ce qu’il faut dire, penser… et voter. On a beaucoup plus de capacité, pour penser, pour créer de nouvelles idées quand l’échange est possible.

A terme bien sûr cette forme de dictature de la pensée va ce retourner contre le dictateur. Adieu : Borloo… Rama Yade, Dati …

 

Comme quoi l’instruction ne va pas forcement de paire avec l’intelligence !!!

 

librerumeur


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