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Protestations

L'État voudrait geler les tarifs du gaz

'Le gouvernement français envisage de geler les tarifs du gaz jusqu'à l'élection présidentielle de 2012, croient savoir Les Echos.

"Confronté à la pression des parlementaires, très remontés face à la hausse simultanée des prix des carburants, du gaz et de l'électricité, Matignon tient cet après-midi une réunion interministérielle. Objectif: passer en revue toutes les mesures susceptibles d'atténuer le mouvement", écrit le quotidien dans son édition de vendredi.

"L'Etat n'exclut pas un gel des tarifs du gaz jusqu'à la présidentielle. Après la hausse de 5 % qui entre en vigueur ce matin, une nouvelle augmentation apparaît difficile sur le plan politique, alors qu'elle serait logique compte tenu de la montée des cours des hydrocarbures", ajoute-t-il.'

Des citoyens et consommateurs très remontés…

Le gaz à monté de 20% en 1 an alors que pendant le même temps les cours du GAZ ont beaucoup baissé...? Mais de quel Gaz parle t on? il serai bon d'être précis. Le GPL en citerne et en bouteille ne fait que monter depuis 2004 en moyenne de 20% par an. Là on sait que les 5 entreprises privée se partage le marché, qu'il est impossible de faire jouer la concurrence. Vérifiez leurs résultats, on sait que leurs profit sont encore supérieur en 2010, tout comme les sociétés du CAC40, qui d'ailleurs ne payent pas d'impôts sur les sociétés.

Concurrence factice... conflits d'intérêt et corruption.

'Superprofit des entreprises du CAC40...83 Milliards de bénéfice pour l'année 2010 (à se répartir entre nous) soit le double de l'année précédente mais plus encore qu'en 2007 avant la crise' et qui soit dit en passant ne paye pas d'impôt. 'Les 100 français les plus riches se sont partagés en 2008 un revenu de 2.8 milliards d'euros, constitué à 94% de revenus du capital' Vous avez tous vu ces gros titres dans vos journaux ... !!!

Quand l'intelligence n'est qu'au service de l'argent, alors tout est permis, même de détourner la loi.
Vous avez entendu parler de la hausse très élevé de l'électricité annoncé pour les années à venir, 30%, c'est énorme surtout pendant une période de crise, ou ¼ des salariés touche moins de 750 EUR par mois, ou il existe dans notre pays la France 10 millions de pauvres. Là encore les commissaires européens qui malheureusement nous dirigent ; viennent d'inventer, (pour les groupes financiers dont ils ont en charge le développement) la nécessité de créer de toutes pièces une concurrence à EDF. Cette concurrence artificielle avec des sociétés qui ne produisent rien en électricité oblige EDF à revendre en quantité, de l'électricité pour qu'à leur tour ces sociétés puissent nous vendre de l'énergie électrique. Mais EDF ne va pas donner son électricité au prix de revient, elle va faire une grosse marge au passage. Les sociétés qui vont nous proposer de l'électricité vont également faire une grosse marge au passage (sinon à quoi est ce que ça leur serviraient de se mettre sur les rangs) Donc pour que ces sociétés (je le rappelle qui ne produisent rien qui n'ont pas de réseaux électriques de distribution) puissent appliquer le prix de vente « convenu », il est indispensable qu'EDF augmente ces tarifs. Voila comment soit disant pour organiser la concurrence, les consommateurs vont devoir payer des hausses de tarif pour donner deux fois la marge sur l'électricité, d'autant plus qu'ils ont déjà payés (en qualité cette fois de contribuable) pour construire les centrales nucléaires. Pour une fois qu'on n'avait pas d'intermédiaires dans le domaine, on en rajoute pour satisfaire seulement au seul profit de sociétés privés qui ne connaissent rien à l'électricité mais qui ont une énorme capacité de pression sur nos élus et dirigeants...
Non! décidément il n'y a pas qu'en Afrique que les conflits d'intérêt et la corruption existe.
Quant à la fameuse hausse des matières premières, qui soit disant serait due à la seule spéculation et que le consommateur doit payer en bout de chaine ; on s'aperçoit là aussi que la concurrence non seulement n'est pas respecté conformément à la loi ; mais dans le domaine de la farine par exemple on se partage tranquillement le marché pour l'éviter et on organise en plus la hausse des cours tout simplement en réduisant momentanément la quantité mis sur le marché...
« Le marché se régule lui-même... » Dommage que les mises en examen ne fassent pas de même.
Mais l'exemple vient d'en haut... on sait aujourd'hui que les structures de l'Europe sont établies pour satisfaire au « marché » ce qui en soit est déjà une anomalie démocratique ; ce que l'on ne savait pas c'est que les commissaires européens et toute leur cour (payés par nos soins) sont eux les mandataires commerciaux des entreprises qui les rémunères via le 'lobbying'. Ce mot est bien pratique pour parler des corrupteurs... D'ailleurs l'exemple nous en est donné par les députés épinglés récemment qui reconnaissent avoir touché des 'pot de vin' pour introduire à l'assemblée des textes de loi favorable au commerce de certaines sociétés. Vous commencez à voir plus clair dans la répartition des richesses et surtout des méthodes scandaleuses utilisés pour parvenir à leur fin...

Je crois que cette fois ça suffit ! ... qu'il est largement temps de reprendre la bride trop longtemps laissé sur le cou, et balayer une nouvelle fois ces oligarques financiers et leur commis, qui sont les nouveaux dictateurs de l'Europe.



L’Igas s’attaque à la réforme du médicament. Ça saigne.
Jean-Claude Jaillette - Marianne | Mercredi 22 Juin 2011 à 05:01 | Lu 5113 fois

Quelques mois après le scandale du Médiator, l'Inspection générale de l’action sanitaire (Igas) rend un rapport explosif. Jean-Claude Jaillette en détaille les principaux points, qui visent à donner à la France « une politique du médicament tournée vers la santé publique » et qui « profite au malade ». Voilà un rapport qui fera date. Sa sortie était attendue avec impatience, sa lecture ne déçoit pas. Un chambardement s’annonce. Un séisme même. Quelques mois à peine après l’enquête sans concession sur les causes du scandale du Mediator, l’Igas (Inspection générale de l’action sanitaire) avance des solutions pour réformer la politique du médicament en France.
Tirant les leçons de l’échec flagrant du système de surveillance des effets secondaires du médicament, les gendarmes de la santé ne s’embarrassent pas de formules diplomatiques. L’heure est grave, les institutions ont failli, le principe des agences indépendantes chargées des autorisations de mise sur le marché et de la surveillance « dotées de fortes compétences et que l’on concevait comme incorruptibles, afin de créer des lieux de résistance aux firmes plus forts que l’Etat » a échoué. Le message est clair : que tous ceux qui s’imaginaient que la résolution de la crise se limiterait à faire de Servier un bouc émissaire et que les structures de l’Etat chargées de la santé publique seraient épargnés, ceux-là se trompent.
« De graves défaillances globales des politiques et autorités publiques du médicament au général et du système français de pharmacovigilance » se sont révélées. Il faut donc réformer et donner à la sécurité sanitaire tout son sens, « une prérogative régalienne de l’Etat », mise à mal par le système européen qui permet à un laboratoire de choisir le pays dans lequel il préfère demander une autorisation de mise sur le marché et qui vaudra ensuite pour toute l’Europe.
« Il n’existe pas dans ce pays de politique du médicament ». L’Igas porte le fer là où ça fait mal. Sans détours : « Une politique publique suppose l’existence : de principes débattus collectivement, compris et partagés ; de travaux de prospective et de comparaison internationale ; d’objectifs clairs, crédibles, tournées vers les citoyens ; de règles suffisantes et équilibrées entre les parties en présence ; de ressources humaines, matérielles et financières ; d’institutions efficaces, cohérentes dans leurs attributions respectives et articulées entre elles dans leur fonctionnement ; d’un centre de décision, compétent, identifié, responsable. »
La mission de l’Igas l’a constaté, avec « désolation »: rien de tout cela ne fonctionne, ce qui devait inéluctablement conduire à une catastrophe de santé publique comme le Mediator, pour peu qu’un laboratoire particulièrement habile dans l’art de jouer des faiblesses de l’Etat s’en mêle.
Alors comment s’en sortir ? Il faut mettre fin à la multiplication sans fin des médicaments, présentée par l’industrie comme seule garantie « du progrès médical global ». Au contraire, elle produit « un encombrement thérapeutique préjudiciable à la santé publique ». Il faut, selon les rapporteurs, agir sur deux leviers : d’une part, l’autorisation de mise sur le marché doit être plus stricte, et d’autre part la pharmacovigilance une fois le médicament prescrit doit être repensée. Le principe est de « rééquilibrer les relations entre l’Afssaps et les laboratoires », en étant intransigeant sur les données fournies par les laboratoires, notamment quand des études complémentaires en cas de doute sont demandées, en étant inflexible en cas de conflit d’intérêts, quitte à annuler les décisions favorables en cas de manquement aux règles déontologiques.
Au passage les rapporteurs propose deux révolutions : 1. Supprimer la visite médicale « impossible à réformer » ; 2. Rebaptiser l’ « Amm, autorisation de mise sur le marché » qui traduit « l’emprise des considérations industrielles et commerciales dans le processus de décision », et de la nommée « Appréciation thérapeutique ».
Qu’entend l’Igas par « changer la culture et la méthode de la pharmacovigilance » ? Utiliser à plein les bases de données de l’Assurance maladie, unique en Europe par la quantité d’informations dont elles disposent, élargir le nombre de lanceurs d’alertes en s’appuyant sur les réseaux professionnels comme sur les associations de patients, et faire en sorte que la logique d’évaluation « profite au malade et non au médicament ». En clair, que le doute profite aux patients et non plus aux laboratoires. « Il est temps de doter notre pays d’une politique du médicament tournée vers la santé publique. » écrivent les rapporteurs. L’exact inverse de ce qui s’est passé tout au long des dix années durant lesquelles le Mediator aurait dû être interdit. Une révolution en quelque sorte.


 
Les fraudes sociales estimées à 20 milliards d'euros par an



D'après le rapport parlementaire qui dévoile ce chiffre, les efforts du gouvernement pour lutter contre le phénomène sont encore insuffisants. Le sujet sera au cœur des discussions du Conseil des ministres mercredi.
«Entre 10% et 12% d'entreprises sont en infraction»Concrètement, le rapport parlementaire évalue la fraude existante aux prélèvements (cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir) entre 8 et 15,8 milliards et celles aux prestations (indemnités d'arrêts maladie, allocations familiales, RSA etc..) entre 2 et 3 milliards. Pour ce qui est travail illégal, l'élu UMP juge que «la pratique est courante, pour ne pas dire banalisée, dans certains secteurs de l'économie». Selon lui, «entre 10% et 12% d'entreprises sont en infraction et entre 5% et 7% de salariés ne sont pas déclarés». Le rapport s'inquiète aussi du développement d'«escroqueries organisées par des réseaux de fraudeurs».
Tout en soulignant les efforts du gouvernement en matière de lutte, le rapport pointe du doigt des résultats «insuffisants». Ses auteurs soulignent notamment que «l'ampleur des déficits sociaux et la volonté de mieux maîtriser la dépense publique rendent nécessaire un meilleur contrôle de la dépense sociale». Et de citer l'exemple de plusieurs pays européens qui se sont déjà engagés dans cette voie, notamment le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Une carte Vitale biométriqueLe rapport, qui fait 53 propositions, recommande d' «améliorer le pilotage par l'État de la politique de lutte contre la fraude sociale» et de simplifier le «cadre juridique». La Mecss préconise de «rétablir le face-à-face pour la constitution de dossiers initiaux de demandes de prestations sociales et pour lesquels les téléprocédures facilitent la fraude». Elle demande également une carte Vitale biométrique, à durée limitée, «qui contiendrait l'ensemble des données de sécurité sociale de l'assuré» et qui serait délivrée par les mairies, comme pour les passeports ou les cartes d'identité.
Pour mieux «cibler les publics fraudeurs», le rapport encourage également la généralisation du «Data Mining», ou exploration des données, qui consiste à croiser de multiples données venant de différentes sources. Les organismes sociaux qui peuvent désormais échanger des informations avec le fisc ou les banques vont bénéficier d'ici la fin 2011 d'un Répertoire national commun de la protection sociale (RNCPS) qui permettra de repérer des prestations incompatibles dans différentes branches.
En matière d'arrêts maladie abusifs, le rapport suggère de développer les «contre-visites» dans le privé et ce qui serait nouveau, chez les fonctionnaires.
Des primes de «présentéisme»Enfin, pour lutter contre l'absentéisme, le rapport suggère «le principe des primes de présentéisme» à l'image de ce qu'ont fait les hôpitaux de Marseille, en accordant 219 euros bruts aux agents n'ayant aucune absence dans l'année. «Cette politique, à certains égards désolante, a eu un effet immédiat puisque le taux d'abstentéisme a reculé de 0,5% en 2010», alors qu'il a augmenté dans les autres hôpitaux, selon le rapport.
Pour sa part, le gouvernement doit mercredi, en Conseil des ministres, faire le point sur son action en matière de lutte contre les fraudes sociales, avec des communications du ministre du Budget, François Baroin, du ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, et de la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot.
(Avec agences)
3,3 milliards d'euros de fraudes globalement détectés3,3 milliards d'euros de fraudes ont été
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L'Igas dynamite le système actuel du médicament


L'Igas veut fusionner la Commission de la transparence et le Comité économique des produits de santé. Crédits photo : MYCHELE DANIAU/AFP
Après l'affaire du Mediator, l'Inspection générale des affaires sociales préconise des mesures drastiques pour le simplifier et égratigne dans son rapport les pouvoirs publics, l'Afssaps et l'industrie du médicament.Pas de mesurettes mais un véritable tremblement de terre. Les propositions de réformes du système du médicament proposées par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) ne font pas dans la demi-mesure. Et elles ne sont pas tendres avec le système actuel.
Elles préconisent notamment
«Responsabilité des pouvoirs publics»Mi-janvier, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), avait déjà rendu un premier rapport qui pointait ce qu'elle appelait les «mensonges» de Servier, le laboratoire qui a commercialisé de 1976 à 2009 le Mediator en France. Dans ses conclusions, l'Igas estimait notamment que le médicament avait manqué, en 1995, une «première occasion» d'être retiré du marché. Et que la molécule aurait du être retirée en 1999 partout dans le monde. L'Igas vient donc de boucler la boucle avec son second rapport «sur la pharmacovigilance et gouvernance de la chaîne du médicament».
Dans leurs conclusions, les rapporteurs pointent du doigt «la responsabilité des pouvoirs publics, trop lents à dérembourser ce médicament (le Mediator, NDLR) et globalement trop faibles dans leur pilotage de la «chaîne du médicament». Selon l'Igas, «de graves défaillances globales des politiques et autorités publiques du médicament au général, du système français de pharmacovigilance au particulier révélées par l'affaire du Mediator - et même si ce cas est paroxystique - existent et elles résultent à la fois d'un affaiblissement du rôle de l'État depuis la fin des années 1990, et d'un retard pris par rapport aux pays comparables».
Outre les «défaillances» du système, il faut souligner l'incohérence des décisions prises par les différents acteurs du système actuel. Comment expliquer qu'un médicament proposé plusieurs fois au déremboursement (en 1999 et 2006) en raison de son service médical rendu jugé «insuffisant» soit resté remboursé à hauteur de 65% par la sécurité sociale, soit le taux maximal autorisé?
L'Igas propose donc de simplifier et d'épurer le système. Aujourd'hui, plusieurs organismes coexistent. La Commission de la transparence accorde les autorisations de remboursement et le Comité économique des produits de santé «agit de façon isolée, sans contact réel et formalisé avec la Commission de la transparence, et fixe les prix des médicaments de façon opaque et sur des fondements discutables», déplore l'Igas. La solution consisterait à fusionner les deux institutions.
FinancementsLe rapport de l'Igas s'est également penché sur le financement d'événements par les laboratoires pharmaceutiques. L'Inspection générale propose d'instaurer «la transparence de l'action promotionnelle subsidiaire des firmes» en affichant «toutes les contributions des firmes pharmaceutiques aux parties prenantes de la politique de santé, quelle qu'en soit la nature». Les sponsorings de congrès médicaux, d'études sur un problème de société ou de santé publique (comme l'alcoolisme, le suicide par exemple) mais aussi les soutiens financiers pendant les études de médecine devront être clairement mentionnés et rendus publics.
Enfin, l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) qui emploie environ 990 personnes et s'appuie sur plus de 2000 experts, doit être profondément réformée. Aujourd'hui, deux commissions s'affrontent régulièrement, bien souvent au détriment des dossiers traités. La commission d'autorisation de mise sur le marché vote la commercialisation des nouveaux médicaments. Et la commission de pharmacovigilance surveille les effets indésirables liés aux produits. L'Igas propose de supprimer ce système à deux têtes en créant une seule commission composée d'une quinzaine de membres permanents.
Ces derniers travailleraient à temps plein à l'agence et auraient des mandats limités. On ne travaillera plus à vie à l'Afssaps. L'Igas souhaite d'ailleurs que l'agence procède à un renouvellement total de son actuel vivier d'experts. En d'autres termes, il faut du sang neuf.
Dans la même veine, l'Igas préconise de mettre fin à la pléthore de médicaments que connaît notre pays. Il est indispensable de faire le ménage dans «l'encombrement thérapeutique». À partir du mois de juillet, l'agence va plancher sur la réévaluation du bénéfice-risque de plus d'une centaine de médicaments parmi les plus prescrits.
LIRE AUSSI :
de mettre fin à la visite médicale , c'est une des mesures phares du rapport. Pour évaluer les effets secondaires d'un médicament, l'Igas suggère également de mettre un terme au système actuel basé sur la toxicologie et de le remplacer par des approches épidémiologiques.» L'avenir des visiteurs médicaux en question


 Enfin un reméde au trou de la sécu…
 combien de décennies il a fallut payer toutes ces ’pléthores’ d’agences de conseil et d’inspections … ???  on les croyait mortes … enfin, il y en a une qui bouge…


… à lire et à relire: 3 fois par jour, et à chaque conseil des ministres pendant 1 an.
Cette ordonnance et renouvelable pendant 5 ans, pour éviter les effets secondaires ne pas réduire la dose prescrite…


                                                                                                    librerumeur




Démocratie, réveille toi, ils sont devenus fous !

André Bellon - Tribune



Les agences de notation secouent depuis quelques jours la planète finance... Mais d'où tiennent-elle leur pouvoir ? André Bellon en appelle à un réveil en sursaut de la démocratie, pour ne plus aller de crise en criseFace à la crise, de nouveaux abandons de souveraineté en Europe ? Association pour une Constituante  
 
 
 
De crise boursière en crise boursière
, le temps s’écoule, emportant avec lui les emplois, le pouvoir d’achat, la démocratie. Les agences de notation – qui sont-elles ? de qui tiennent-elles leur pouvoir exorbitant ?– notent avec enthousiasme tous ceux qui accentuent la crise sociale, les encourageant à avaler toujours plus des médicaments qui tuent, martyrisent leurs travailleurs, détruisent leurs services publics. Dans cette immense braderie, les États –faut-il encore les appeler ainsi ?- ne sont plus que les commis de la bourse. Les citoyens sont sommés de s’incliner devant les nécessités économiques, entendez par là les contraintes imposées par les marchés financiers.

Bien sûr, à chaque étape, de grands esprits expliquent qu’on l’a échappé belle, que les marchés se rétablissent. À quel prix social ? Mais il apparaît aujourd’hui nettement que chaque crise ne fait que préparer la suivante, que le scénario est sans fin, que les remèdes proposés coûtent socialement de plus en plus cher et que la thérapie est de plus en plus temporaire.

Que s’est-il passé ces derniers jours qui a conduit tant de thuriféraires du système, du Figaro aux Échos, de la gauche à la droite, à dénoncer la dictature des marchés dont ils étaient jusqu’alors de serviles propagandistes ? C’est que, soudain, le monstre s’est attaqué aux piliers mêmes de la société qui en était le géniteur, notamment les Etats-Unis. Du coup, plus personne n’est à l’abri. L’économie mondiale s’écroule en révélant son irréalité, les équilibres géopolitiques se bouleversent en renversant les États qui jusqu’alors, en étaient les garants.

L’équation à résoudre est délicate pour les responsables politiques et économiques. Car il n’est apparemment pas question pour eux de remettre fondamentalement en cause un système qu’ils ont eux-mêmes bâti. Pour l’instant, ils s’affligent en chœur des conséquences tout en continuant de s’accommoder des causes. Il est, en effet, paradoxal de parler d’intervenir après des décennies pendant lesquelles le seul mot d’ordre fut la dérégulation, alors que les États eux-mêmes ont été dépossédés des moyens de contrôle qu’ils détenaient, leurs représentants estimant – naïfs ou cyniques – que le libre marché trouverait lui-même des équilibres favorables à la prospérité. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien.

Car la politique lancée dans les années 1980-1990 a consisté à rendre la vie publique dépendante de forces lointaines, incontrôlables, à mettre les prédateurs financiers aux commandes de l’humanité. Certes, le capitalisme est fondé sur l’actionnariat, mais c’est tout récemment que les actions sont devenues essentiellement des objets de spéculation plus que des moyens de financement des entreprises. Certains rares économistes dits de droite et certains grands capitaines d’industrie en dénoncent les perversités et, déjà, dans les années 1930, des penseurs tels que John Maynard Keynes avaient demandé que des règles strictes encadrent les marchés boursiers pour éviter de tels dérapages.

La spéculation mondialisée rend inopérante toute politique publique. Dans ce contexte, ce qu’on appelle officiellement crise reflète les désarrois ou les aspirations des spéculateurs, jamais les difficultés des citoyens. Or, dans toute vision humaniste, ce sont les citoyens qui doivent être l’objet de l’attention des responsables politiques. Il faut donc enfin inverser la logique infernale. Le contrôle de la spéculation est un objectif indispensable à toute sortie de crise. La classe dirigeante actuelle, trop exigüe et trop liée à la logique financière, ne peut évidemment s’opposer à ces intérêts. Seule une force authentiquement démocratique est susceptible de faire barrage et d’imposer à des marchés devenus fous, des solutions par définition politiques, et c’est sur elle que les classes dirigeantes réformatrices devront s’appuyer.
C’est pourquoi la souveraineté populaire est au cœur de tout projet de transformation. C’est pourquoi le concept de peuple, si décrié par les porte paroles officiels du système doit être remis en avant. L’élection d’une Assemblée Constituante est un moyen indispensable de cette rénovation. Faute de quoi, de crise en crise, d’aveuglement en aveuglement, de démission en démission, c’est une sorte de barbarie qui se profile pour l’humanité.

André Bellon, président de l’
Association pour une Constituante

  
 
Pour sauver la démocratie…Le Peuple doit reprendre le pouvoir… qui lui a été confisqué par ces hommes politiques sans scrupule, qui sont au service de la finance, alors qu’ils ont reçu du peuple un mandat pour les représenter…
On entends souvent dire par de grands responsables politiques _ « c’est la faute de la crise »_
Ce n’est pas à « cause » de la crise; car la crise n’est pas une cause mais une conséquence, la cause c’est la responsabilité des hommes politiques…
La crise économique n’est donc que le fruit d’une politique scélérate qui met l’économie réelle par terre et le peuple à genoux sous le poids de la rigueur.
Ce ne sont pas les « agences de notations » qui dirigent nos pays, ce n’est pas la faute de la crise qui lamine nos économies, mais c’est bien les élus irresponsables qui nous ont conduits dans cet impasse suite à leurs décisions.
C’est au hommes politiques de tous bords qu’ils nous faut désormais demander des comptes!!!

Q’avez-vous fait pour nous, qui vous avions confié les clées de la maison France? ... ??

Tous les ans, chaque orientation devrait être contrôlé, tous les trois an un bilan de l’action devrait être tiré, afin de vérifier que l’objectif est toujours le bien-être de tous les citoyens, afin de juger, de noter et de sanctionner les responsables aux commandes. En cas de manquement ceux-ci devront être remerciés sans solde, au lieu de les mettre en ’nourrice’ sur un poste créé pour la circonstance, au frais de la république.
 Il serait temps que lors de l’élection d’un responsable, on prenne la peine en même temps de définir les objectifs, de preciser les devoirs et les sanctions qui vont avec. Oui! vous avez des droits mais surtout des devoirs…


OUI ! c’est bien le système qu’il faut changer. 
                                                                                                                         librerumeur




Quand les ordinateurs s'emballent, le pétrole coule
Par Marc Mayor, rédacteur de La Lettre de Marc Mayor
Désormais, le pétrole est sur haute fréquence.
Le 7 juillet, le baril de brut a perdu 30 cents en moins d'une seconde, avant de rebondir immédiatement. Début mai, il avait perdu 9% en une séance, la plus importante chute depuis deux ans, pour passer sous la barre des cents dollars. Le gaz naturel a subi la même chose début juin, le cacao en mars.
Le point commun à tous ces krachs boursiers fulgurants : le trading à haute fréquence. Celui-là même qui avait provoqué un gadin à 1 000 points sur le Dow Jones le 6 mai 2010.
Ce ne sont pas des êtres humains qui ont provoqué ces perturbations des marchés, mais des machines. Les puissants ordinateurs placés le plus près possible des locaux des bourses par les entreprises de trading à haute fréquence, dont je vous ai déjà parlé.
Leurs interventions sont parfois si rapides que les traders humains ne les remarquent même pas. C'est ce qui s'est passé le jeudi 7 juillet à 13 h 35 sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX).
Une seconde : le temps nécessaire pour couler le pétrole
En moins d'une seconde, les contrats à terme sur le brut ont chuté de 30 cents dans des volumes qui explosaient. Le mouvement s'est répété plusieurs fois au cours des secondes suivantes, avant de se stabiliser. Peu d'opérateurs ont eu le temps de l'observer en direct.
Mais en analysant les données boursières a posteriori, la société Nanex a découvert le coup de folie des algorithmes. Pour Eric Hunsader, le fondateur de ce spécialiste de l'analyse des données du trading, "cela ressemble à un arbitrage massif opéré par un algorithme entre les futures sur le brut et les ETF sur le pétrole", explique-t-il à Reuters.
"Il peut s'agir de quelqu'un qui bénéficie d'un important avantage en termes de vitesse et qui a aussi l'avantage de savoir ce qui va se passer avant les autres", poursuit-il, expliquant comment une firme de trading à haute fréquence peut tirer profit d'une telle manipulation des cours en étant positionnée à la fois du côté vendeur et du côté acheteur.
Premier anniversaire pour la "haute fréquence"
Le 5 mai, le baril avait subi sa plus importante baisse en une séance depuis plus de deux ans, perdant 9% et finissant sous la barre des cent dollars pour la première fois depuis mi-mars.
Là encore, la plupart des ordres de vente ayant provoqué ce mouvement ont été le fait d'ordinateurs, pas de traders en chair et en os. Les ordinateurs étaient programmés pour vendre du pétrole dès que le baril touchait certains niveaux, comme 105,50 dollars ou 102,70 dollars, notamment.
Ce jeudi 5 mai marquait l'anniversaire (à un jour près) du fameux flash krach du 6 mai 2010, lorsque l'indice Dow Jones avait perdu 1 000 points en 30 minutes. Ces pertes avaient heureusement été compensées durant le reste de la séance.
Le grand public venait de découvrir l'existence et les dangers de la "haute fréquence".
La haute fréquence se propage aux matières
Ces deux épisodes de début mai et début juillet ne sont pas des exceptions, malheureusement.
Depuis 18 mois, différents marchés ont été secoués par de tels déchaînements des machines. Avec des mouvements de prix violents et inexpliqués.
Début juin, le gaz naturel avait perdu 8% en quelques secondes sur le marché asiatique. Les contrats à terme sur le cacao avaient été perturbés en mars, pour leur part.
Un outil de "beau temps"
Le problème avec les algorithmes à haute fréquence est qu'ils sont un outil de beau temps. Tant que les cours évoluent dans le sens espéré par les sociétés en question, tout va bien.
Avant l'accident du 4 mai dernier, le nombre d'investisseurs pariant que le baril allait monter atteignait des records. Alors que les cours montaient pour dépasser 100 dollars le baril, leurs positions leur avaient rapporté de jolis bénéfices. Des bénéfices qu'ils ne voulaient pas perdre.
C'est pourquoi ces intervenants ont placé des ordres de vente automatiques au cas où les cours commenceraient à reculer. C'est ce qui s'est passé ce jeudi-là : des chiffres du chômage décevants et un dollar plus fort ont provoqué un début de ventes sur le baril.
Cela a réveillé les machines. En vendant, elles ont poussé les cours vers de nouveaux seuils de vente, accélérant la baisse des cours. Et dire qu'on entend encore que les marchés sont efficients...
Par Marc Mayor, pour l'Edito Matières Premières & Devises


« Les marchés se régulent eux même »…

 si on n’y touche pas !!!

Il y a bien longtemps que l’on sait que cette expression ne sers que de couverture pudique à un marché boursier dirigé et profitable qu’à ceux qui le manipule…

Le langage honnête et vrai dirait plutôt «  que le vaste tripot organisé par des tricheurs et des voleurs de la ‘haute finance’ n’est là que pour spolier les petits porteurs et transvaser dans leur escarcelle les liquidités mises sur le marché par les états, pour la relance ou pour sauver les banques, appauvrissant du même coût l’économie réelle, les états eux même et le citoyen …

Mais il y a bien longtemps aussi que la ‘libre expression’ n’existe plus et a fait place

 au langage du ‘politiquement correct’ …

      ... adieu donc aussi à l’honnêteté intellectuelle !!!

                                                                  librerumeur

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