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Le «vote utile», pire ennemi de Mélenchon

Chloé Demoulin - Marianne | Mardi 22 Novembre 2011 à 15:01 | Lu 7802 fois



Secoué par sa sortie de « pédalo », Jean-Luc Mélenchon peine à s’imposer face à un Hollande donné gagnant d’avance mais aussi face à une Marine Le Pen présentée comme championne des ouvriers.




« Les mouches ont changé d’âne». C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon commente sur
son blog l’intérêt que lui ont porté les médias avant qu'il ne se reporte sur les bisbilles entre les Verts et le PS. Manière de dire que la « curée » n’aura pas duré bien longtemps autour de sa saillie contre François Hollande. Accusé de « faire le jeu de la droite», recadré gentiment par son allié du PC, Pierre Laurent, le candidat du Front de gauche aura somme toute fait parler de lui.

Triste récompense pour celui qui stagne à 7% dans les sondages. Voilà bien le drame du trublion médiatique. Ne défrayer la chronique que grâce à des petites phrases montées en épingle alors qu’une offre publique de débat à ses concurrents de gauche reste lettre morte. Alors qu’
un appel aux mêmes pour un référendum sur le nucléaire n’a pas suscité l’ombre d’une réponse. Pire, la polémique n’aura provoqué aucune réaction chez le principal interréssé, si ce n’est son indifférence.

Marine Le Pen et le « vote utile » : ses deux ennemis

Malgré l’occupation de l’espace médiatique par la conclusion de l’accord entre les Verts et le PS, les troupes du candidat du Front de gauche se félicitent de ne pas avoir disparu des écrans radars. Contrairement à Eva Joly « désavouée par la validation de l’accord par le conseil fédéral d’EE-LV» notait hier matin Martine Billard, au premier point presse hebdomadaire du Parti de Gauche. Mélenchon, lui, ne s’accordera aucune pause. Même pas sur Internet où l’on peut d’ores et déjà retrouver le premier épisode de la Websérie dont il est le héros. « Je sais ce que vous allez me dire, encore une fois, il parle fort Mélenchon, il s’énerve...» Flash-back savoureux du Congrès de Reims.




Malgré tous ses efforts, Mélenchon pourra-t-il rattraper Marine Le Pen placée entre 16 et 19% par les sondeurs ? « Quand on est un travailleur, on a rien à gagner à voter Marine Le Pen », tranche Alexis Corbière, qui s’étonne du traitement que la candidate du FN a reçu au journal de France2 vendredi soir dernier. Présenté comme la championne des ouvriers, Marine Le Pen y est filmée entrain de distribuer des tracts devant une usine dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Une scène qui relève « d’une anomalie statistique », relativise le secrétaire national du PG, pour qui le programme du FN est « un chèque en blanc » et n’a rien de « social ». Quand Marine Le Pen traite l’augmentation du SMIC de « mesurette », Mélenchon, lui, propose de le porter à 1700 euros.

Au moment où l'accord passé avec les Verts fait chuter la cote de François Hollande dans les bassins d'emplois qui vivent du nucléaire, Mélenchon pourrait plus que jamais s'affirmer comme le seul défenseur des travailleurs. Mais sur ce dossier, la position du candidat du Front de gauche reste bancale. Certes, il s'est allié au PC, pour qui la défense des emplois remis en question est la priorité. Mais ses troupes, dont Martine Billard qui l'a remplacé à la tête du PG, sont résolument anti-nucléaire. En invoquant un référendum, Mélenchon a fait un compromis. Pas sûr que les employés de l'atome y soient très sensibles.

Autre adversaire politique de taille, le « vote utile ». Mélenchon ne cesse de se battre contre ceux qui voudraient hypothéquer dès maintenant le premier tour. « Nous refusons le diktat du vote utile» martelait encore hier Martine Billard, persuadée que « les votes résignés préparent toujours des lendemains qui déchantent ». Mais les Français, refroidis par la crise, auront-il le cœur vaillant avant le second tour ? Après les élucubrations de Sarkozy, certains font une overdose de « bruit » et de « fureur ». Certains sont tentés, plus que par la « molesse » de François Hollande, par la force d'apaisement qu'il pourrait incarner. A quoi Jean-Luc Mélenchon répondrait certainement : « Quoi que vous décidiez, décidez un bon coup. Tracez une ligne ferme. L’un ou l’autre. Et après chacun sera au pied de ses responsabilités ». Autre souvenir de Reims extrait de sa Websérie.

 

 

Le vote utile, le vote contre, le vote de circonstance…

Sortez de cette banale polémique… qui consiste à en prendre un pour taper sur les autres…

Quel que soit votre parti, vos idées…

Il y a trois concepts dans cet article qui devraient vous faire bondir.

Le vote contre, le vote utile, les magouilles d’appareils politiques…

Imaginez l’électeur que vous êtes, bafoué dans ses choix uniquement parce que les responsables du parti ont signé un accord de circonstance pour s’accaparer des circonscriptions convoités; surtout sans être en accord avec ce qu’ils signent. ( d’où le paragraphe rayé après signature). Vous avez raison, là vos voix ne servent pas vos convictions. ( résultat les sondages ont abaissé la note des antagonistes…

Le vote contre … vous êtes privés de candidat et votre seul objectif, mettre des bâtons dans les roues de vos adversaires... Quelle idéologie, quelle grandeur d’âme; à coup sûr vous allez en être grandi!!!

Le vote utile… qui est de la même racine que ‘utilisé’… vous êtes utilisés seulement pour satisfaire aux réalisations d’un parti qui manque d’imagination, d’idées, et de charisme pour le faire avancer. Là aussi quel archaïsme, quel acte dégradant que celui de passer sous la table…

Vous l’aurez compris, il n’est plus question de démocratie avec de tels concepts…

Vous méritez mieux… Résistez et Relevez la tête pour défendre vos idées…

Lisez au moins les programmes et sachez écouter au delà des polémiques et des petites phrases...








Comment ça bosse ?

Gérard Filoche sur Marianne2

Comment et de combien Sarkozy nous a endetté ?

Sarkozy = 196 milliards de recettes en moins en 2009 et 5 années de pertes de recettes non compencées

En France, nous n’avons pas de problème de dette, nous avons un problème Sarkozy. C’est un problème, non pas de dépenses en trop, mais de recettes en moins.

On nous raconte des fables : « l’état ne doit pas dépenser plus que ce qu’il gagne », « on dépense trop », « on vit au-dessus de nos moyens », « on doit réduire les dépenses publiques » Autant de bêtises absolues véhiculées par des incompétents aux ordres. Autant de clichés pour tromper les gogos qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez.

La vérité est que c’est l’État qui fixe lui-même (à la différence d’un ménage) ses propres moyens et c’est la droite qui a vidé consciemment les caisses publiques en diminuant les impôts des ménages les plus riches et des sociétés. La vérité c’est que les dépenses publiques ont baissé de 1996 à 2008, et que ce n’est naturellement pas la source de l‘énorme dette voulue, provoquée, organisée par Sarkozy. La source principale des 23 points supplémentaires de dettes causés par Sarkozy provient de la baisse des recettes, pas de la hausse des dépenses.

Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (« Entreprises et niches fiscales et sociales », octobre 2010) : les 3 principales niches fiscales (elles concernent toutes les trois l’impôt sur les sociétés et avantagent les grands groupes), créées par la droite avant 2007, sont :

- Régimes des sociétés mères et filiales : coût de 34,9 milliards d’euros pour l’année 2009.
- Régime d’intégration fiscale : coût de 19,5 milliards d’euros pour l’année 2009.
- Niche dite “Copé” (taxation à taux réduit des plus-values à long terme provenant de cession de titres de participation : 8 milliards d’euros en 2009.
Pour ces trois niches fiscales : un manque à gagner de 62,4 milliards d’euros.

Si l’on ajoute le coût (selon la Cour des comptes) des 3 niches fiscales ajoutées par Sarkozy :
- Heures supplémentaires : 4,5 milliards d’euros.
- TVA réduite sur la restauration : 3,5 milliards d’euros.
- Passage du bouclier fiscal à 50 % des revenus déclarés : 0,7 milliards d’euros.

Soit 8,7 milliards d’euros pour ces trois niches fiscales.

Au total pour les 6 niches fiscales : 71 milliards d’euros. A comparer avec le plan de rigueur de 8 milliards d’euros.

Il faudrait ajouter à cela la baisse de l’impôt sur le revenu due à la diminution du nombre de tranches (de 13 avant 1986 à 5 aujourd’hui), au passage de la tranche supérieure de 65 % (avant 1986) à 41% aujourd’hui.
Coût pour les finances publiques : 15 milliards d’euros en 2009.

Il ne faudrait pas oublier la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (avant même les niches fiscales) : de 50 % à 34,6 % aujourd’hui.
Coût pour les finances publiques : 20 milliards d’euros en 2010 (Rapport de la Cour des comptes 2010).
Au total : 71 + 35 = 106 milliards d’euros en une année.

Niches sociales : 42 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales en 2009 (Rapport du Sénateur de droite Jean-Jacques Jégou au nom de la commission des finances du Sénat – 2010)

Intérêts payés aux détenteurs de la dette publique : 48 milliards d’euros en 2009.

Au total : 106 + 42 + 48 = 196 milliards d’euros en 2009 alors que le déficit public (État, Sécurité sociale, Collectivités territoriales, organismes centraux) s’élevait à 145 milliards d’euros.

Le rapporteur UMP, Gilles Carrez de la commission des Finances de l’AN estimait (en 2010) que les années 2000 étaient : « 10 années de pertes de recettes non compensées ».

Sans parler des années 2002-2006, ou Sarkozy fut responsable au budget ou à l’industrie, il y a 5 années entièrement de la faute de Sarkozy : sans sa politique catastrophique, nous aurions probablement encaissé 1000 milliards de plus en cinq ans et ne serions pas dans la difficulté apparente actuelle dont il se sert comme instrument de chantage et de peur contre nous toutes et tous.

Ne cherchez pas pourquoi ça va mal partout, dans les écoles, les hôpitaux, les banlieues, l’emploi, la croissance, nos salaires baissés, Sarkozy a tout étouffé, tout détourné, tout provoqué. Délibérément. Savamment.

(avec Jean-Jacques Chavigné)

Vendredi 9 Décembre 2011

Gérard Filoche

 

Comme on peut le voir ici et dans de multiples autres exemples…
  « C’est pas l’argent qui manque »

                                                                          librerumeur

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