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Bienvenue à ceux que l'on entends jamais et qui maintenant ont quelque chose à dire



Constat sans concession des activités humaines

Avant de savoir si l'environnement de l'homme a changé... 
Voyons plutôt où il en est, dans toutes ces activités.
Bien calé dans nos démocraties capitalistes, l’administration centralisée ou non, mais  omnipotente règle grâce à ces services, commissions, hauts commissariats, les  problèmes quotidiens …,

Les échanges économiques vont et viennent à travers toute la planète, on peut consommer aujourd’hui ‘made in USA’ ou ‘made in China’ ; tout en consommant beaucoup d’énergie pour transporter d’un continent à l’autre ces précieuses marchandises… Précieuses surtout par l’intérêt immédiat qu’on leur donne à satisfaire nos besoins, même à coût de sur endettement.
Pour des questions marketings on préfère ignorer l’énorme gaspillage écologique dû à ces transports irrationnels.
Le marché s’organise tout seul, il règle lui-même les problèmes de déséquilibre que pourrait engendrer de telles situations.
Donc les Etats consentent et approuvent tacitement les lois du marché, et ronronnent tranquillement aux rythmes de leurs banques et de leurs administrations. Corrigent çà et là les risques générés par cette mondialisation. La banque mondiale prend soin ‘d’entretenir’ les pauvres, et les organisations mondiales s’occupent des risques de pandémies ou d’approvisionnement des matières premières.
Il y a parfois quelques guerres éparses, quelques génocides…dont on se gardera bien sûr de prononcer le ‘mot’… mais qui  permettra ainsi d’écouler quelques stocks d’armes ; il ne faudrait pas que cette activité ralentisse et entraîne une vague de chômage en occident, qui déséquilibrerait notre économie, nos statistiques et par là même notre stabilité politique.
A quoi bon s’inquiéter l’Etat pense pour nous, nous dit tous les jours ce qu’on doit faire. Nous culpabilise même, parfois… non ! Il nous culpabilise souvent…
Nos poubelles sont trop pleines (on se demande pourquoi ? en Afrique les leurs sont vides…)…nos voitures pollues et vont trop vite ( Ah ! vous aussi vous l’avez fabriquez vous-même, ah ! ben vous auriez dû vous arranger pour qu’elle consomme un peu moins, quand même, ou utiliser les pompes vertes moins chères qui fleurissent tous les kilomètres… non ? ah ! bon !…)…nous sommes pessimistes, nous avons l’impression que tout augmentes…qu’on est bête, bien sûr ce n’est qu’une illusion !...  et comme nous oublions de consommer, parce que notre escarcelle est vide, on est responsables de la récession… que dis je : « de la croissance môle qui s’inverse et ralentie ». Le prix du pétrole a doublé, les matières premières entre autre pour l’alimentation, ont vu leurs cours s’envoler…mais ce n’est pas si grave…payez braves gens et dormez sur vos deux oreilles ; l’Etat s’occupe de tout. Y compris bien sûr, puisque vous ne savez pas voter, vos parlementaires le feront pour vous.

Ce n’est pas tant qu’on en a mare de se faire plumer, ou tondre ; non ! Ça on a l’habitude. Ce qui m’inquiète beaucoup plus, c’est qu’on veut maintenant nous tondre avant que ça repousse.
Les Etats spéculeraient sur nos futures plumes ???
Les bourses, on peut comprendre, les banques prêtent maintenant aux ‘founds’, avec de l’argent qu’elles n’ont plus. Mais elles, ce sont les Banques…, mais l’Etat, lui le gardien du temple…lui qui vole au secours des actionnaires qui ont perdu tant d’argent…qui se porte garant (avec notre avoir, notre patrimoine…) d’énormes sommes dont il n’a pas le moindre sous vaillant…Là,…la confiance des déplumés commencent à s’effriter… Donc… 
  Tout ne va pas si bien que ça en somme ? D’autant plus… qu’un grain de sable vient de déséquilibrer ce bel édifice.

Le talon d’Achille de l’homme serait il son portefeuille ? Pris par son talon et trempé dans le bain du capitalisme sauvagement mondialisé, l’homme n’aurait peut être rien dit, mais saisi par son portefeuille…là, c’est une autre légende…car…
…un formidable révélateur vient de nous claquer à la gueule…
La crise financière internationale risque bien de nous conduire à l’Apocalypse.
La troisième guerre mondiale vient de commencer...  Non ?      pas chez nous ?  « Nos institutions sont solides »

Si… ça devait arriver, il y a bien longtemps que tous les feux sont au rouge…mais si… même pour les daltoniens aveugles et irresponsables qui conduisent notre destiné, qu’ils le veulent ou non ; les feux sont ROUGE depuis de très nombreuses années ; c’est malhonnête, de prétendre que la crise était imprévisible !!! Les hommes de droites comme de gauches ont accumulé les erreurs et le sur endettement de notre pays.

La seule invention géniale, ç’est précisément d’avoir créé la droite et la gauche, pour se refiler le pouvoir, je devrais dire le ‘bâton merdeux’(mais néanmoins juteux), lorsque le peuple surexploité réagit pour créer les conditions de l’alternance, qu’il prend pour une bouffée d’espoir… mais l’espoir ne nourrit qu’un temps…juste assez de temps pour s’organiser afin de diviser à nouveau pour mieux régner…cette invention est vraiment diabolique ;  vraiment diaboliquement démocratique.

Depuis déjà de nombreuses décennies, beaucoup d’Etats vivent au dessus de leurs moyens, générant des dettes colossales, fonctionnant sans aucune réserve, à crédits, et en misant tout sur une hypothétique croissance qui n’est plus jamais au rendez vous. En tout cas pas à la hauteur des prévisions généreusement optimistes. Il aurait été sage de ne dépenser que ce que l’on possède réellement. Beaucoup trop d’entreprises réduisent la fabrication de produits générant  de vraies richesses, d’autres ferment ou délocalisent. Entrainant une perte de savoir et de connaissances irréversibles qui pourtant constituaient la vraie richesse des entreprises et le tissu économique d’un pays.
 Sans le ‘savoir’, le savoir faire et la connaissance des hommes, il n’y a pas d’entreprise, et encore moins de grandes réalisations ;… ni même de grand pays d’ailleurs.
Trop longtemps on a prétendu, et largement utilisé comme moyens de chantage, le fait que les entreprises étaient là seulement pour créer des emplois.(une idée reçue et 'matraqué' à longueur de journaux). 
Eh bien ! Non ; une entreprise est créé pour investir afin de réaliser des profits ; accessoirement pour créer un minimum d’emplois, indispensables et nécessaires pour produire afin de générer un maximum de profits.
En ignorant ces principes simples, où l’homme devrait être au centre du système, on a négligé délibérément une donnée fondamentale de toute organisation humaine.
On a tout misé sur un libéralisme incontrôlé, basé sur des notions marketing ou seul le marché règne en maître et est chargé de réguler les aléas de fonctionnement.
A partir de là, dans le seul but de continuer à aller chercher de la croissance à tout prix, à progresser sur le plan financier, on n’avait pas d’autre choix que de foncer vers la seule issue possible : la mondialisation. Allez chercher ailleurs des coûts de matières et de  production  toujours les plus faibles, pour améliorer la compétitivité et la rentabilité à cours terme, et par là même les profits immédiats. Mais à ce jeu les entrepreneurs, ont été rattrapés par les financiers, voir même ce sont joints à eux pour exploiter un filon encore plus juteux ; réaliser des produits financiers immatériels capable de générer des profits au moins dix fois plus important, et surtout dix fois plus rapidement…on a inventé l’industrie financière
On ne produit plus de richesse dans les pays occidentaux, on vit sur le patrimoine, on ne fait plus que du commerce, on ne crée que des emplois de services et on crée des produits financiers spéculatifs qui vont  donner l’impression d’une croissance…bien sûr artificielle. L’illusion est parfaite tant que ‘gonfle la bulle’
On consomme, achète et vends des produits du monde entier, y compris des produits financiers. L’ensemble de ces produits finissent par ne plus avoir de réalité physique : par exemple il s’échange à la bourse des produits pétroliers à hauteur de 20000 milliards de dollars, alors que l’ensemble de la production et du stock physique de barils n’est que de 2000 milliards,
Dans le domaine de la finance c’est encore pire on s’échange des valeurs ou des crédits qui ne s’appuient sur rien ; aucune banque, aucun stock central ne peut mettre en face des contre valeurs sonantes… et encore moins la contre partie en or. Quand à l’or lui-même, transformé en or papier, on en échange pour 10000 milliards de dollars, alors que les réserves mondiales sont de 2000 milliards de dollars seulement.
Visiblement nous vivons dans un monde complètement artificiel, virtuel, le château de carte ne pouvait que s’écrouler, car construit sur du sable et la seule confiance des animateurs de ce vaste tripot. Et bien sûr on a complètement oublié que si quelques uns s’enrichissent, beaucoup s’appauvrissent ; si quelqu’un ‘gagne’ il y a forcément quelqu’un qui ‘perd’.
On a inventé une nouvelle colonisation libérale et démocratique ‘la mondialisation’.
Enfin les noirs ne sont plus les seuls à être colonisés désormais tous les consommateurs prolétaires de la planète sont les esclaves de quelques patrons de filières hyper structurées dont il est quasiment  impossible de sortir.
Et surtout qu’on nous rabâche pas les oreilles avec des phrases usées du style ‘nous devons produire pour nourrir toute la planète’.  Gandhi (homme sage s’il en est) disait : la planète est assez grande pour nourrir tous les hommes, mais pas assez pour satisfaire quelques cupides.
Dans ce monde incohérent et fou on comprend que l’homme ait perdus ces repères.
Ils adorent le ‘paraître’ et le superficiel, même à coup de sur endettement s’il le faut ; pour ne pas voir la réalité. Sans patrimoine, ni ressources et même sans travail il n’hésite pas aujourd’hui à acquérir des crédits, pour payer son loyer, ou rembourser le prêt précédent…compte tenus des frais générés, on a peu de chance de se remettre à flots et encore moins de vivre avec dignité.
Mais on peut comprendre que le peuple veuille lui aussi… Vivre ; et pour çà le mieux c’est de copier l’exemple donné par les ‘peoples’. D’autant que l’on trouve, sans problème ni contrôle des prêts à la consommation, encouragé par les Etats, car cette consommation à crédit alimente provisoirement l’ ersatz de croissance. Vous l’aurez compris la Big bulle.
Bien sûr malgré la crise financière, pour le moment çà va encore mieux dans les pays riche que dans les pays pauvres. L’inertie va peut être nous préserver encore un an ou deux avant l’écroulement final.
Et pourtant ! 
On avait fabriqué, et engrangé des richesses pendant les trentes glorieuses, le progrès avait profité à tous ; le travail ne manquait pas, la protection sociale était efficace, les retraites assurés. Avons-nous dépensé au delà de nos moyens, pour suivre la compétition internationale ? Peut être. N’avons-nous pas su préserver nos connaissances et notre savoir faire ? ; Sûrement. N’avons-nous pas su regarder assez loin vers l’avenir, (trop occupé à produire), pour prévoir et gérer les risques de la mondialisation ? Certainement.

Aujourd’hui les contraintes pour la ‘survie’ sont de plus en plus difficile.
 Pour certain le travail ne permet plus de vivre, il faut occuper trois postes de salarié pour arriver à faire un salaire ; ou cumuler un poste et une aide sociale pour survivre. L’accès au logement devient plus difficile, l’acces au soin plus aléatoire, la retraite réduite…
Dans tous les cas avec ou sans travail, la situation est précaire, sans garantie du lendemain, sans considération, sans avenir, sans espoir.
La croissance artificielle est peut être encore là… ?  Mais la régression, c’est sûr… est belle et bien là.
Alors qu’en ai t il de la mondialisation, de l’Europe qui devait soigner tout les mots ???
La mondialisation n’a réussit qu’à supprimer la concurrence et à concentrer la richesse dans les mains d’une poignée de nanties. Le néo libéralisme a conduit à la faillite de tous les systèmes. La finance grâce à la spéculation à vidé le contenu des entreprises, détourné notre patrimoine et engendré une crise économique sans précédent ; créant une crise alimentaire grave.
Je ne vois vraiment pas de quoi se réjouir, et surtout continuer à cautionner un système capitaliste au bord de l’explosion.
Et tout çà n’est que peu de chose à coté de ce qui nous attend avec la dépression profonde qui se profile, (la lutte pour l’emploi) sur fond de crise écologique majeure.
Dans ces périodes difficiles il faudrait avoir des réserves importantes, des ressources importantes, une marge de manœuvre pour faire face au chaos !
Il faudrait aussi avoir du temps !!!

Et bien il n’en ait rien, les Etats sont sur endettés, les ressources faciles n’existent quasiment plus, pas plus que l’énergie, et la crise économique vient de ruiner nos derniers espoirs.
Quant au temps : c’est une denrée qui appartient seulement à ceux  qui savent le donner !
Là dessus on a besoin d’énorme moyens d’investissement pour lutter contre le réchauffement de la planète, pour lutter afin de conserver l’accès à l’eau, pour préparer la future migration écologique. Et c’est pour tout de suite… Alors on fait quoi ?????
La troisième guerre mondiale a déjà commencé, non plus pour accéder au confort...
Mais pour la survie…

Quand on part sur de mauvaises bases, avec des données fausses on ne peut pas arriver à des conclusions pertinentes et justes.

Mais comment des esprits logiques cartésiens ont pu engendrer des idées aussi débiles…
Comment pouvait-on espérer terminer la course en beauté, quand on ignore tout du parcours ?
Notre copilote nous aurait trahis ?

Notre idée d’un régulateur automatique, capable de surveiller et corriger tous les problèmes, toutes les dérives, était une folle ambition. Confier au seul marché, la fonction de gérer tous les paramètres engendrés par les échanges humains, relève de la plus grande incompétence de la plus grande inconscience et d’une encore plus grande hypocrisie…
Comment des hommes équilibrés pondérés ont pu confier sans contrôle au seul marché, notre avenir et notre patrimoine. C’était ignorer délibérément, toutes les turpitudes, toutes les convoitises, toute la cupidité et tous les travers de la nature humaine. A moins que… ?
Non je n’ose franchir ce pas.

Ainsi donc avec la mondialisation, on a tout misé sur la ‘croissance’ pour tirer le char de notre économie ?
Est-ce qu’on imaginait qu’en changeant de continent toutes les deux générations, on allait trouver encore longtemps des pays plus pauvres, dont les ressources du sous sol allaient continuer à alimenter à moindre frais notre économie occidentale et nous permettre de dépenser sans compter, de gaspiller sans modération pour satisfaire notre société de consommation ???
  


Dans notre inconscience collective, on commence à se rendre compte que les ressources naturelles de notre bonne vieille Terre ont été sérieusement entamées…quand je dis entamées ?, c’est seulement pour ne pas affolé le lecteur, qui pourrait croire qu’il en reste encore…         un bon quart…

Demain, (à l’échelle de l’homme moderne) ; il n’en restera rien.
Je sais, quand une vérité vous ouvre d’un seul coup les yeux, et qu’elle pénètre profondément dans votre cerveau, alors au moment ou on réalise ; on reste comme tétanisé, anesthésié…pétrifié. Frappé de stupeur…et on refuse la réalité… (Tient ça me rappel un gros oiseau avec un ‘truc’ en plume et une petite tête)…. On met la tête dans le sable.

Comment a-t-on pu imaginer que la ‘croissance’, (cette progression mathématique) n’aurait jamais de fin ; alors que nous sommes dans un monde fini, où les ressources sont limitées ?
Je vous l’accorde ça dépasse l’entendement et le bon sens commun…d’ailleurs seul les gens très instruits ont pu imaginer un tel concept…
Et je ne vois qu’une réponse…la fuite en avant, irresponsable et irraisonné…comme la peur seule est capable d’engendrer. Mais alors c’est la peur de manquer ?
Après tant de siècles de civilisations, parfois difficile, parfois chaotique on reviendrait inexorablement à la case départ ?…notre cerveau reptilien… et cet éternel besoin d’amasser…d’accumuler…de peur de manquer…nous ramène toujours en arrière… ?

   J’ai comme l’impression que la théorie de l’évolution ‘pèche’ un peu quelque part !! Non ?

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