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lundi 5 mars 2012

Plus que jamais le PS... se veut de GAUCHE...

La gauche contre la gauche

Samedi 3 Mars 2012 à 16:00 | Lu 9416 fois I 63 commentaire(s)

Laurent Binet - Marianne

L’auteur de « HHhH », qui prépare un livre sur la campagne de François Hollande, a lu l’essai de Jean-Philippe Domecq, « Cette obscure envie de perdre à gauche ». Une dénonciation du maximalisme qui éloigne la gauche du pouvoir.

Imaginez Saint-Just appelant à voter Hollande. Ou Debord qui ferait l’apologie du vote utile. D’ordinaire, les défenseurs de la social-démocratie n’ont pas ce ton-là et c’est bien ce qui fait tout le sel de Cette obscure envie de perdre à gauche.

Jean-Philippe Domecq part du constat que, en deux siècles d’existence, la gauche a été dix fois moins souvent au pouvoir que la droite (à quelques exceptions scandinaves près). Il le trouve passablement déprimant et pose ce diagnostic : « Il y a toujours quelque chose, toujours une bonne raison de gauche d’être contre la gauche. » Or, ça l’énerve. Il se lance alors dans un implacable pamphlet contre tous ceux qui votent contre leur camp, les apôtres du « plutôt rien que pas assez », idiots utiles de la droite.

Ça commence par un cas d’école : en l’an 2000, aux Etats-Unis, plus de 2 millions de personnes votent pour Ralph Nader, candidat écolo de gauche, signifiant par là que, pour eux, démocrates et républicains, c’est pareil, permettant ainsi la victoire de Bush Jr contre Al Gore, donc la guerre en Irak, le recul des libertés individuelles, le refus de signer les accords de Kyoto, etc. Il nomme ce comportement : « éthique de l’irresponsabilité » ou « bovarysme de gauche ». Sa démonstration est d’autant plus convaincante qu’elle nous concerne de loin.

Mais cette entrée en matière est l’amuse-gueule qui nous conduit au cœur du sujet : 2002, mère de toutes les défaites. Le 21 avril, c’est le soleil noir de la démocratie que personne n’ose regarder en face, mais c’est surtout le « stade infantile de l’intelligence stratégique de masse ». Entre révolution et réformisme, Domecq, auteur d’une fameuse biographie de Robespierre, n’a pas d’a priori : tout est affaire de circonstances politiques. Il y a différentes formes de lutte, parfois on gagne, parfois on perd. Mais, si Blum ou Mendès ont été défaits par la droite, il n’en va pas de même pour Jospin. On peut retourner le problème dans tous les sens, « l’homme de gauche a été éliminé au profit de l’homme d’extrême droite par la gauche : l’infamie tient en ces trois mots ».

Le peuple contre le peuple

L’ouvrage prend alors un tour anthropologique : Domecq est fasciné par cette hypnose collective qui conduit les peuples à voter contre leurs intérêts. Par quelle aberration les Français ont-ils, ce jour maudit, sanctionné une politique qu’ils approuvaient ? Son étonnement porte notamment sur ces électeurs qui ont réussi à ne pas voir dans les 35 heures une avancée civilisationnelle majeure : « Comment avoir oublié qu’une demi-journée de temps en plus pour soi, cela reste un progrès fondamental en termes de libertés ? » Plutôt rien que pas assez.`

La cerise sur le gâteau de ce comportement suicidaire, qui achève d’achever Domecq, est le déni qui suit la défaite : « Leur attitude est toute dérobade. De leur responsabilité ils détournent la conversation, en expliquant cette défaite autrement, toujours autrement que par leur choix, et toujours à cause du candidat. »

Certes, Jean-Philippe Domecq n’exonère pas Jospin de toute responsabilité, mais ses reproches sont d’ordre tactique : il stigmatise ainsi la « sottise » de l’ex-Premier ministre quand celui-ci déclara qu’il avait peut-être fait preuve de « naïveté » en matière de sécurité, alors qu’il n’avait fait que mener « une politique sécuritaire visant surtout à remédier aux causes économiques de l’insécurité », ce dont il n’aurait pas dû rougir, d’autant qu’elle avait donné des résultats que l’abandon par la droite de la police de proximité a rétrospectivement mis en lumière.

Suit l’analyse des conséquences du 21 avril. Elle est d’une noirceur à faire peur.

Mais, si l’auteur considère que la gauche pâtit de handicaps structurels qui font qu’elle ne peut jamais se battre à armes égales, il n’est pas que pessimisme. Pour preuve, sur l’exemplaire qu’il a offert au candidat socialiste, il a marqué : « A François Hollande, qui va mettre un terme à cette tendance. »

« Les faits sont tout ce qu’il faut », écrit-il ailleurs. On va voir ça.

Cette obscure envie de perdre à gauche, de Jean-Philippe Domecq, Denoël, 136 p., 12 €.

 

A ce Mr Domecq qui n’a strictement rien compris à l’époque où l’on vit aujourd’hui…

Déjà le titre est biaisé...
ce n’est pas la Gauche contre la Gauche c’est le PS contre la Gauche, la vrai Gauche, celle qui est resté à gauche, pas celle qui a dérivé vers la droite, a commencé par mr Mitterrand, dont tout le monde aujourd’hui sait que c’était un homme de droite; c’est lui qui a ouvert entre autre les vannes à la financiarisation et à la période d’euphorie des paradis fiscaux.

Pourquoi vouloir amalgamé la gauche au sens large ?

Celle-ci ne peut pas exister… en tout cas pas de Strauss-Kahn à Montebourg ou Hamon…

Vous l’aurez compris on ne peut pas faire cohabiter … l’Ultra libéralisme, la financiarisation avec la nécessité sociale de vivre avec 800€ par mois.

Mr Strauss-Kahn et tous ces copains de la gauche caviar utilisent eux les 800€ comme pourboire…

Vous pensez réellement que ces gens là…

ont quelque chose en commun… ?

Maintenant le ‘stade infantile de l’intelligence stratégique de masse’ va apprendre quelque chose à ce Mr et ces copains condescendants, à l’égard du Peuple et de cet électorat populaire dont il ont tant besoin aujourd‘hui; et qui pendant des années, ils ont négligés, préférant être entre ‘intellectuels bien pensants’ et dont Terra Nova le fer de lance en a malencontreusement provoqué l’élimination, comme soutiens.

En ce qui concerne la stratégie et l’union , il serait bon que les membres éminents de ce parti ce regardent en face, commence par faire l’union dans leurs rangs, et s’il pensent que ce sont toujours les même ‘bonnes raisons’ avancés’ ; ils nous expliquent pourquoi dans ce parti il existe autant de courants différends que d’ individualités affichés? Ai-je besoin d’en donner la liste ( Stauskaniens, Fabusiens, Jospinistes, Aubrystes… ect.. Mais surtout au lieu de soutenir leur candidat par exemple à l’élection de 2007, où ils lui ont délibérément tirés dans les ‘pattes’, alors que c’était leur seule candidate? Quand à Jospin vous le savez mieux que personne, ce n’est pas, la non plus, le candidat qui est en cause, mais la désunion de ces membres, et la démobilisation de ces membres au moment où il en avait le plus besoin. Et lui, au lieu de faire un constat d’échec et repartir , il a préféré abandonner sa carrière politique, sa vie politique, parce qu’il lui était impossible de se ‘refaire’ au sein d’un parti, dont chaque membre n’aspire individuellement qu’à une seule chose: tenter sa chance à leur tour pour obtenir le pouvoir.

ET pour finir la cerise sur le gâteau; comment expliquer la fuite des élites du Parti, absorbés par le gouvernement élargi de M Sarkosy, tout occupé a préserver leurs privilèges au détriment de leurs ‘convictions’ qui pour le coup ne devaient pas être des ‘convictions de Gauche’. ils auraient mieux fait de se mobiliser pour créer une vraie opposition, une opposition active qui propose au lieu de seulement être ‘contre’.

Et pour finir avec ce texte et les affirmations déplacés de Mr Domecq et pour prouver que ce Mr n’a rien compris au gens de classes inférieurs qui aspirent effectivement à plus de bien être.

Je lui dirais simplement que dans les années 50,60,70, lorsqu’on travaillait 54h puis 48h, on faisait des heures supplémentaires, on mettaient l’argent de coté, et en un an, on pouvait enfin ce payer une ‘bagnole’ correcte.

Aujourd’hui avec les 35h qui devraient être une avancé sociale, la plupart des Français qui ont un contrat à temps partiel, aimerai bien faire 35h, et n’ont plus la possibilité de faire des heures ‘sup’ bien payés; et à quoi peut bien servir, d’avoir du temps en plus, si on a pas le minimum pour vivre, avant de pouvoir consommer le superflu… ???

Mais bien sûr c’est un aspect impossible à imaginer pour vous, élites du PS qui n’avez jamais manqué de rien.

Vous avez toutefois raison Mr Domecq, quand vous parlez de « handicaps structurels » , sans toutefois aller jusqu’à confirmer que (et je le fais à votre place : le PS, en tant que parti, est bien, comme je l’ai démontré, une ‘machine à perdre’, et non la gauche dans sa globalité.

Dans leur grande sagesse populaire légendaire les Français ont parfaitement compris qu’une énieme alternances des élites ne pourra jamais satisfaire à leurs besoins primaires, d’où cette recherche d’une autre voie? Allez vous encore une fois les pousser vers ‘ l’Extrême’ ?

Heureusement que sorti de vos rangs, pour ne plus subir cette pression, une voix, celle de la « vrai Gauche » celle de Jean-Luc Mélenchon vient pour les éclairer, leurs proposant de changer ce système sclérosé et corrompu, et passer enfin à la sixième république où l’homme reviendra au centre des préoccupations, alors que ce monde soit disant moderne ne possède plus qu’une seule valeur humaine: l’argent.

Vous avez le bonjour d’un homme libre parmi le Peuple; et qui, à l’image de l’électorat populaire possède un cerveau qui fonctionne bien, qu’il sait s’en servir… et qu’ils ne seront jamais « une hallucination collective ».

Il serait sage de vous en souvenir...

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